Georges Ibrahim Abdallah est aujourd’hui le plus vieux prisonnier politique en Europe, l’un des plus anciens au monde et le plus vieux de toute l’histoire contemporaine française. Combattant communiste membre des Fractions armées révolutionnaires libanaises (FARL), il a été condamné en 1987, à la suite d’une intense campagne d’intoxication médiatique et en l’absence de toute preuve réelle, à la prison à perpétuité pour les exécutions du lieutenant-colonel Charles Ray, attaché militaire américain à Paris, et de Yakov Barsimantov, secrétaire à l’ambassade israélienne et responsable du Mossad en France, revendiquées par les FARL. Libérable depuis 1999 il est maintenu en prison sous la pression directe des États-Unis et de leur allié sioniste.
Dans le livre qu’il vient de publier aux éditions Premiers matins de novembre, Saïd Bouamama retrace le parcours politique d’Abdallah, son engagement pour la cause palestinienne dans les rangs du FPLP, puis la volonté de porter la lutte armée dans les pays impérialistes qui soutiennent Israël et ses agressions répétées contre le Liban, la machination judiciaire dont il est victime à la suite de son arrestation, enfin le refus de tout reniement et la poursuite de son combat anti-impérialiste derrière les barreaux – que Paris, Washington et Tel-Aviv lui font payer par un acharnement inédit.
Nous avons choisi de publier ici un extrait du chapitre intitulé « La pensée politique de Georges Ibrahim Abdallah » consacré à la centralité de la question palestinienne dans son engagement anti-impérialiste, ainsi que la partie conclusive de la postface signée Jann Marc Rouillan, dans laquelle l’ancien militant d’Action Directe réaffirme l’importance d’une mobilisation destinée à arracher enfin la libération d’Abdallah : « En luttant pour sa libération et en la gagnant, nous saurons si nous sommes à la hauteur de notre époque et de ses possibles révolutionnaires. »
La centralité anti-impérialiste de la question palestinienne
Le soutien à la lutte de libération nationale du peuple palestinien est central dans la pensée politique de Georges Ibrahim Abdallah. Cette place particulière découle de l’analyse des fonctions stratégiques particulières de la colonisation sioniste pour le système impérialiste mondial en général et pour l’impérialisme états-unien hégémonique en particulier. Si le projet sioniste est indubitablement colonialiste, il ne relève pas de la forme prédominante de colonialisme qu’a connue l’histoire. Dans la majorité des situations, le colonialisme a opposé un État colonisateur à un peuple colonisé. En Palestine il oppose le système impérialiste dans son ensemble et le peuple palestinien.
Israël depuis sa naissance n’est pas un État défendant les intérêts de sa classe dominante, mais un État au service des intérêts de l’ensemble des puissances impérialistes dans la région. C’est là toute la difficulté spécifique de la résistance palestinienne qui se confronte, non seulement, aux forces d’un État précis, mais également au soutien inconditionnel que celui-ci reçoit de toutes les puissances impérialistes. « Si, de prime abord, le représentant de l’entité sioniste semble manquer à la scène, bien évidemment, ce n’est ni par pudeur ni par discrétion de votre part ; c’est pour la simple raison que cette entité n’est qu’une tête de pont occidentale, c’est une base opérationnelle des chiens de garde impérialistes, c’est un modèle miniaturisé de ce que nous réservent vos patrons à travers leur stratégie d’anéantissement et de balkanisation1 » résume Georges Ibrahim Abdallah.
L’histoire a connu d’autres exemples de ce type qui ont été caractérisés par des conditions de résistances tout aussi difficiles. Ainsi en a-t-il été de l’apartheid en Afrique du Sud ou des colonies portugaises qui étaient en quelque sorte des « colonialismes collectifs » c’est-à-dire des colonialismes imposés par un État au service des intérêts de l’ensemble du système impérialiste. C’est pourquoi dans les deux cas le soutien de l’impérialisme à l’oppresseur fut total et dura jusqu’à l’extrême limite. L’État d’Israël est, comme l’État raciste sud-africain ou l’État portugais l’était, un chargé d’affaires du système impérialiste global en général et de l’impérialisme états-unien hégémonique en particulier.
L’importance du contrôle de la région sur le plan des ressources pétro-gazière et sur le plan géostratégique est, bien entendu, la base matérielle de cette configuration coloniale particulière. Elle conduit à la seconde caractéristique de la colonisation sioniste : son caractère de colonisation de peuplement. Ce type de colonisation se distingue des autres formes de colonisation (colonisation d’extraction ayant pour seul objectif l’exploitation des ressources et de la main-d’oeuvre pour les valoriser) par sa tendance exterminatrice. Il ne s’agit pas seulement d’exploiter un peuple et ses ressources, mais de le faire disparaître et de le remplacer comme le résume le slogan sioniste « une terre sans peuple pour un peuple sans terre ». « Parce que nous aussi camarades nous savons ce qui se passe en Palestine depuis plus d’une soixantaine d’années et avec quel héroïsme et quelle obstination les masses populaires palestiniennes et leurs avant-gardes combattantes font face à l’une des dernières entités de colonisation de peuplement2 » rappelle Georges Ibrahim Abdallah.
La résistance palestinienne porte ainsi des enjeux qui dépassent le seul sort de son peuple. Il existe en quelque sorte une « communauté de destin » ayant pour base matérielle une « communauté d’intérêts » entre le peuple palestinien et l’ensemble des peuples de la région. Le soutien populaire massif à la lutte du peuple palestinien de la part des peuples de la région et du monde n’est pas réductible à une dimension culturelle, linguistique, panarabiste ou religieuse. Il exprime la conscience de ces communautés d’intérêts et de destin. La libération des peuples de la région et celle du peuple palestinien ne sont pas deux questions juxtaposées, mais une seule et même question. Le rapport des forces constitué par la création de l’État d’Israël rend illusoire une émancipation des peuples de la région sans disparition de l’État d’Israël et la libération du peuple palestinien est inconcevable sans libération de ces peuples. C’est là toute la difficulté particulière de la résistance palestinienne, mais aussi tout son enjeu.
Ces données constituent la question palestinienne comme une centralité de la lutte anti-impérialiste dans la région. En outre cette centralité ne se limite pas à la région. L’ampleur des enjeux pétrogaziers et géostratégiques de la région font de la question palestinienne une centralité de la lutte anti-impérialiste à l’échelle mondiale. Sur le plan des richesses la région recèle « la plus grande concentration de pétrole au monde. Les deux tiers des réserves mondiales se trouvent dans le golfe persique […] Environ 25 % des importations américaines de pétrole proviennent du golfe3 ». Ces chiffres sont à la fois importants et insuffisants à expliquer l’acharnement états-unien sur la région. Le contrôle de la région poursuit également un autre but que le chercheur états-unien de sciences politiques Stephen Zunes résume comme suit : « Le fait que l’Europe et le Japon dépendent dans une très large mesure du Golfe pour leurs besoins énergétiques conduit certains à penser que ces pays sont obligés de se reposer sur les États-Unis pour assurer la sécurité de leurs approvisionnements. Une présence aussi massive dans le Golfe ne tend finalement pas tant à contrôler la plus grande réserve de pétrole de la planète pour approvisionner les consommateurs américains, qu’à exercer un contrôle sur les autres pays industrialisés4. »
Le contrôle de la région est aussi au service de la lutte pour maintenir l’hégémonie états-unienne sur les autres puissances impérialistes. Il est pour les mêmes raisons une arme pour restreindre l’accès aux gaz et au pétrole pour les pays émergents et pour la Chine en particulier. Sur le plan géostratégique, un simple regard sur une carte permet de saisir l’ampleur des enjeux. La région occupe une position charnière entre l’Europe, l’Asie et l’Afrique. La centralité anti-impérialiste de la question palestinienne est indéniablement de dimension mondiale. Le soutien impérialiste sans faille à l’État d’Israël découle de cette centralité. Le soutien des peuples du monde au peuple palestinien reflète également cette centralité. « Les milliers de manifestations de colère et de soutien dénoncent le silence des dirigeants du monde arabe et du monde occidental “démocratique et civilisé” et affirment la présence de la Palestine comme cause et épreuve de la population arabe et mondiale5 » résume Georges Ibrahim Abdallah.
L’analyse de Georges Ibrahim Abdallah le conduit logiquement à condamner les accords d’Oslo. Ceux-ci avaient pour objectif de transformer Gaza et la Cisjordanie en « colonie économique » en associant la bourgeoisie compradore palestinienne à ce sale objectif :
Il faut souligner que la dynamique de cette dernière [de l’intifada] a fini par marginaliser politiquement et isoler presque complètement le courant d’Oslo et ses strates « israéliennisées » au sein de l’Autorité Palestinienne dont les forces de frappe — les divers services de la Sécurité préventive de J. Rajjoub et M. Dahlan — censées jouer l’auxiliaire de l’armée d’occupation, se sont avérées complètement inopérantes. […] À ce niveau la transaction d’Oslo de 1993 s’avère, en quelque sorte, un grand échec pour Israël. Cette dernière, ne l’oublions pas, n’a cédé de la place à l’émergence officielle d’une autorité palestinienne bourgeoise que dans la mesure où les services de la Sécurité préventive pourraient remplir les tâches de l’armée d’occupation. Certes le comprador palestinien est bien là, infestant toutes les structures de l’Autorité palestinienne et pesant d’un poids économique écrasant à Gaza et en Cisjordanie. En effet ce comprador est intimement lié, voire exclusivement lié au capitalisme israélien qui a transformé les territoires en une véritable colonie économique protégée contre toute concurrence. Depuis 1994 une véritable fusion sociale s’est produite entre le comprador traditionnel palestinien et les principaux cadres de l’Autorité palestinienne. La force politique de cette classe nouvellement structurée et intimement liée au capitalisme israélien, se manifeste dans sa croissante influence sur les autres strates sociales bourgeoises et petites-bourgeoises et autres ramifications clientélistes dont les intérêts se trouvent en rapport avec la stabilité de son hégémonie.
Georges Ibrahim Abdallah, « Déclaration du 23 mars 2002 », secoursrouge.org.
Avec une telle analyse Georges Ibrahim Abdallah ne peut que condamner la « solidarité humanitariste » qui permet de masquer par un vernis moral la tentative de « grand remplacement » en cours en Palestine depuis des décennies. À chaque nouvelle agression militaire contre le peuple palestinien succèdent des programmes d’aide humanitaire. Les mêmes qui par leur soutien indéfectible à l’État sioniste aident le projet colonial sioniste, prétendent ensuite venir au secours du peuple palestinien. L’Union européenne en particulier est devenue la championne de ce type « d’aide » qui ne fait en définitive que renforcer la bourgeoisie compradore palestinienne. Car, bien entendu, cette aide est conditionnée au désarmement de la résistance palestinienne.
Voici comment Georges analyse ce type de « solidarité » conditionnée :
Terreur globale accompagnée de quelques initiatives « humanitaristes » permettant aux collaborateurs locaux de camoufler leur complicité et leur trahison. […] Les représentants de l’Union européenne jouent le rôle de parrain dans ce cadre, les Français en particulier. À l’instant où Israël est récompensé pour son rôle dans la région par des relations privilégiées avec l’Union européenne […], après chaque agression israélienne, pour un cessez-le-feu, pour désarmer les populations et ses organisations et instaurer une surveillance impérialiste directe sur chaque région limitrophe de l’entité sioniste, et cela naturellement avec la complicité et la bénédiction « des régimes arabes modérés ». […] La solidarité « humanitaire » avec les peuples et les populations opprimées est une solidarité avec ses luttes et ses résistances face à l’oppression et à l’occupation.
Georges Ibrahim Abdallah, « Message à la conférence de Beyrouth », 16 janvier 2009, secoursrouge.org.
Cette solidarité militante est encore plus importante pour les peuples de la région en raison de la « communauté de destin » que nous avons évoquée plus haut. Il ne s’agit pas ici de soutenir une lutte extérieure, mais de participer à un combat duquel découle le sort de chacun des pays de la région. Ce qui est en jeu dans le combat qui se mène en Palestine c’est l’avenir de toute la région. S’adressant aux participants à une conférence qui se tient à Beyrouth en 2010, Georges Ibrahim Abdallah avertit : « La riposte naturelle consiste à affirmer encore plus l’unité de sort qui lie les Libanais aux Palestiniens. Ce qui se déroule aujourd’hui en Palestine, la colonisation, la répression, les préparatifs à une autre Nakba, ne concerne pas le peuple palestinien seul, mais nous concerne tous, non seulement par solidarité fraternelle, mais parce que la confrontation qui se prépare définira l’avenir de toutes les entités de la région, le Liban étant l’une d’elles. Ceux qui pensent pouvoir vivre en sécurité et s’épanouir sur les ruines du peuple palestinien vivent dans l’illusion6. »
Nous sommes bien en présence d’une centralité anti-impérialiste d’abord pour les peuples de la région, ensuite pour les peuples du monde.
Jann Marc Rouillan – Postface
C’est pourquoi centralement Georges et son combat sont d’actualité. Car le temps passé (bientôt quatre décennies) est relatif. Nous savons que pour l’histoire, 20 ans peuvent avoir le poids d’un jour, et un jour le poids de 20 ans. Georges a été arrêté lors de la phase offensive du néolibéralisme quand la bourgeoisie a commencé à tout balayer devant elle. Et aujourd’hui nous posons sa libération au moment de la crise générale de domination de ce modèle. Alors que dans le monde (puisque la partie se joue principalement à cette échelle) les masses en mouvement et leurs actions modifient le rapport de force et déstabilisent le modèle financier, économique, politique, idéologique… de la bourgeoisie.
Combien de temps avons-nous espéré ce moment ? […]
Durant le temps réactionnaire, nous avions dû supporter toutes les pornographies de la pensée déboussolée. La « fin de la classe ouvrière », la « fin de la lutte des classes », la « fin de l’impérialisme »… On nous a vanté des rebelles qui étaient de sinistres illuminés moyenâgeux, on nous a glorifié des émeutiers qui montaient à l’assaut de bâtiments publics avec des drapeaux nazis ou de l’Otan… on nous a répété à tue-tête que les antifascistes étaient les fascistes et vice et versa… et j’en passe… La majeure partie de l’extrême gauche locale a toujours et toujours été du côté de son propre impérialisme… parfois jusqu’à la caricature.
Aujourd’hui le changement est en marche et sa possibilité de radicalisation réside entre nos mains dans tous les domaines et sur tous les terrains.
Et donc également, pour la libération de Georges.
Car cette lutte n’a pas pour but de mettre fin à un anachronisme comme elle n’est pas une simple solidarité avec un vieux combattant d’une époque révolue, c’est une lutte totalement ancrée dans notre monde et dans notre temps. […]
Désormais une libération en forme de « paix des braves » est devenue tout simplement impossible, pour les gouvernants évidemment mais Georges lui-même ne peut l’accepter et ne l’accepte pas. Ils ne peuvent plus le libérer en faisant comme si rien ne s’était passé, qu’il s’agissait d’un dossier judiciaire comme un autre. Sans contrer le symbole Georges Abdallah qu’ils ont aidé à forger par leurs outrances.
Et plus le néolibéralisme s’enfonce dans sa crise générale de domination, et plus la libération de Georges pour les gouvernants d’ici sera conflictuelle et constituera un dossier explosif.
De ce fait, ne demeurent pour eux que trois solutions imparfaites.
La première : laisser Georges mourir en prison.
L’ex-ministre de la Justice Urvoas revendiquait cette option publiquement au nom de la perpétuité réelle. Une perpétuité prévue par la loi mais rétroactive dans le cas de Georges (condamné bien avant leurs publications). Nous serions dans la situation des « lifers » américains qui subissent la peine jusqu’à la mort comme l’amérindien Leonard Peltier, le weatherman Guilbert ou le panther Mumia.
Cette solution (liquidant l’individu) ne neutraliserait absolument pas le symbole politique. Bien au contraire et ils risqueraient de faire naître 10, 100, 1000 Georges Abdallah au Proche Orient. Au moment où, dans ces pays, la politique impérialiste et néocoloniale de la France et plus globalement celle des pays occidentaux est fortement déstabilisée par la résistance des masses arabes7.
Deuxième solution, expulser Georges Abdallah vers le Liban.
Bien sûr que cette solution est la plus évidente et la plus naturelle, pourtant ils ont déjà fait marche arrière voici 3 ans.
Avec le néolibéralisme, l’impérialisme choisit ses alliés mais surtout il favorise l’émergence de certains adversaires plutôt que d’autres. Au Proche Orient, ils font tout pour affaiblir la position de classe, révolutionnaire et anti-impérialiste, et donc la résistance arabe à la balkanisation de la région. Ils préfèrent des adversaires locaux incapables de constituer un front international avec les masses prolétarisées des autres continents.
Georges accumule aujourd’hui un tel potentiel d’unité et de lutte commune, qu’ils ne peuvent le libérer ainsi. Ils n’expulseront Georges vers le Liban que s’ils sont en capacité de l’éliminer, eux ou leurs complices sionistes. Comme ils l’ont fait pour Samir Kuntar, voici cinq ans8.
Et enfin une troisième solution, le libérer mais le garder sous la main en France. Pour Georges, une année de bracelet électronique, puis ils le garderont quelques années en liberté conditionnelle… ponctuées de vagues promesses de possible retour au Liban. En fait l’exil sous surveillance. […]
Comme l’expliqueraient les anciens, nous entrons dans une nouvelle phase de guerres et de révolutions. Déjà la propagande nous désigne les nouveaux Hitler qu’ils soient iraniens, russes ou chinois. Déjà des conflits par procuration éclatent ici ou là. Et nos gouvernants locaux y sont les éternels va-t’en guerre. Le militarisme est le fond de commerce de ce pays, sa garantie de maintenir sa place dans le concert des puissances.
Guerres ou révolutions (« socialisme ou barbarie ») est de nouveau d’actualité. Ce choix traversera tous les continents et nous n’en sommes qu’au commencement. Impossible de dire où et quand se joueront les principales batailles mais on peut affirmer qu’un des indicateurs, pour nous ici, sera Georges Abdallah.
En luttant pour sa libération et en la gagnant, nous saurons si nous sommes à la hauteur de notre époque et de ses possibles révolutionnaires.
Nous saurons si notre agir est vraiment en syntonie avec les luttes des prolétaires et des peuples de la zone méditerranéenne et du Proche Orient. C’est-à-dire que nous saurons par la même occasion si nous sommes vraiment prêts à affronter notre impérialisme au-delà des postures livresques. Et plus encore si nous saurons faire vivre (en nous révolutionnant nous-mêmes) et vaincre notre indispensable unité avec la figure ici du prolétariat précaire mondial, les masses des quartiers populaires.
Jann Marc Rouillan
26 août 2020
- Georges Ibrahim Abdallah, « Déclaration de procès de Georges Ibrahim Abdallah », in Collectif International, Georges Ibrahim Abdallah, Al Dante, Marseille, 2012, p. 36.
- Georges Ibrahim Abdallah, « Au Liban, en Palestine, en Irak et ailleurs, déclaration au meeting de Méricourt du 10 avril 2009 », in Collectif International, Georges Ibrahim Abdallah, op. cit., p. 102.
- Stéphane Zunes, La Poudrière. La politique américaine au Moyen-Orient et les racines du terrorisme, Parangon, Paris, 2002, p. 132.
- Ibid., p.133.
- Georges Ibrahim Abdallah, « Message à la conférence de Beyrouth », 16 janvier 2009, secoursrouge.org.
- Georges Ibrahim Abdallah, « La victoire du peuple, Message à la conférence de Beyrouth du 29 avril 2010 », in Collectif International, Georges Ibrahim Abdallah, op. cit., p. 106
- Et il faut le rappeler, Macron ne peut plus se rendre dans un pays arabe sans qu’à son passage le slogan « Georges Abdallah révolution » soit scandé par de nombreux manifestants comme en Tunisie et à Beyrouth dernièrement.
- Samir Kuntar, druze libanais membre du Front de libération de la Palestine, arrêté à 16 ans alors qu’il est entré en Israël les armes à la main. Après 29 ans de prison, en 2008, il est échangé lors de tractations entre la résistance libanaise et l’entité sioniste. Alors qu’il a rejoint les forces de la résistance libanaise combattant en Syrie, en 2015, il est la cible d’un raid de l’aviation israélienne.