Assemblée contre les E3C

La mobilisation conjointe des lycéens et du personnel enseignant a permis de porter un coup à la légitimité de la réforme du baccalauréat. D’après le ministère, les épreuves se seraient déroulées normalement dans 85 % des établissements. MENSONGE. Philippe Vincent, secrétaire général du principal syndicat de proviseurs, rapporte que 43 % des lycées ont dû faire face à des perturbations, allant du simple refus de composer au blocus, en passant par des sitting ou divers objets pyrotechniques allumés dans les couloirs.

La question qui se pose, dès à présent, est celle de savoir si le mouvement va perdurer et empêcher le report des examens. Afin d’annuler les nouvelles épreuves du baccalauréat, l’organisation doit être de mise. Ne nous laissons pas décourager par la répression administrative comme policière. Il nous est impossible d’accepter que des sujets, non révisés en cours, puissent être distribués. Il nous est impossible d’accepter qu’une distribution inégalitaire soit mise en place à l’échelle du territoire. Refuser ces épreuves revient à reprendre collectivement en main la problématique de nos conditions d’apprentissage, de manière à valoriser la solidarité et l’entraide, tout en nous attaquant à l’individualisme prôné par des épreuves continues, des épreuves de flicage envers une frange grandissante des lycéens.

18h à 19h30 : temps d’organisation lycéen.

  • Cette première partie de la réunion doit permettre aux élèves de dresser un état des lieux de la mobilisation avant les vacances scolaires et d’embrayer sur des questions organisationnelles pour relancer la contestation contre les E3C dès la rentrée.

19h30 à 21h : soutenir les lycéens face à la répression.

  • Cette seconde partie de la réunion sera l’occasion pour les participants à la première partie de restituer leurs décisions et les propositions d’action à venir. Nous avons tous remarqué que la police comme l’administration se lâchent davantage quand des adultes ne sont pas présents pour soutenir les lycéens. En cela, l’un des enjeux de la rentrée sera de réaliser une jonction entre différents secteurs en lutte, en s’inspirant de la solidarité qui s’est exprimée lors des blocages de dépôts de bus RATP ou plus récemment pour soutenir la grève des éboueurs.

RDV mercredi 19 février – 18h – 67 rue Turbigo, à la bourse du travail, métro République.

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