Organiser la solidarité populaire, produire la contre-information
La crise sanitaire liée à la pandémie du coronavirus, qui traverse la France et d’autres pays, nous contraint à l’isolement et à la dispersion. Bien qu’il nous semble plus que nécessaire de rester chez soi afin de limiter la propagation virale, il s’agit également de tirer profit de l’agora numérique qu’offre internet à la fois pour organiser la solidarité populaire et pour produire la contre-information vis-à-vis des discours dominants.
En ce sens, nous proposons d’ouvrir un suivi continu pour centraliser et mieux comprendre l’actualité : mesures prises par les différents gouvernements ; luttes de travailleurs, de prisonniers ou d’autres catégories susceptibles de se mobiliser car victimes d’un délaissement par l’État ; situation dans les hôpitaux ; articles d’analyse ; témoignages divers et variés.
Pour que ce suivi soit le plus complet possible, nous vous sollicitons et nous comptons sur votre participation. Toute information, de préférence sourcée, pourra nous être transmises à cette adresse : actasite@protonmail.com
Samedi 9 mai
Avec l’arrivée du « déconfinement » et bien que cette phase semble appeler de nombreuses luttes encore, nous arrêtons le suivi quotidien tel que nous l’avons mené depuis le 17 mars.
Cette collecte quotidienne, bien que non-exhaustive, nous aura permis de réaliser un riche panorama des conséquences du confinement sur nos vies, tant au niveau de la répression que des résistances qui se sont mises en place ces dernières semaines.
Au fil des jours, différents terrains sont ainsi apparus comme concentrant principalement les enjeux politiques de ce confinement, parce qu’ils sont la cible particulière de la répression d’État, et/ou qu’ils sont particulièrement fertiles en termes de résistances et de luttes : le monde du travail – y compris dans les secteurs en lien avec la santé –, les quartiers populaires, les lieux d’enfermement, les colonies d’outre-mer, les foyers d’immigrés, mais aussi la métropole dans sa dimension la plus urbaine, en tant que lieu de déploiement des Brigades de Solidarité Populaire.
Dans la continuité de ce panorama très factuel, un travail plus analytique continue d’être mené par l’Observatoire de l’État d’urgence sanitaire, dont le second rapport arrivera dans les prochains jours, ainsi que par le Groupe d’Enquête sur la Logistique, qui a récemment publié sa première synthèse.
Nous remercions les lecteurs et lectrices qui ont également contribué à ce suivi, et nous invitons chacun et chacune à s’emparer de l’information pour en faire un vecteur de résistances solidaires et populaires.
Vendredi 8 mai
12h30 : Le covid-19 a décidément bon dos pour justifier l’expérimentation de dispositifs sécuritaires : la RATP a ainsi annoncé tester des caméras « intelligentes » afin de mesurer le taux de port du masque à la station Châtelet. 6 caméras, puis 12, pendant 3 mois, utiliseront ainsi un logiciel de reconnaissance automatique afin d’estimer en temps réel le nombre de voyageurs respectant les règles. Un dispositif similaire est déjà expérimenté sur les marchés de Cannes. (Source : Le Monde)
11h30 : La mairie d’Aubervilliers a à son tour annoncé qu’elle laisserait les écoles maternelles et élémentaires fermées jusqu’à la rentrée de Septembre. (Source : page Facebook Actualités de la Ville d’Aubervilliers)
11h : En prison, les parloirs et l’enseignement pour les mineurs devraient progressivement reprendre dès le 11 mai. L’enseignement pour les adultes, la formation professionelle et les ateliers devraient quant à eux reprendre à partir du 2 Juin. (Source : BFM TV)
10h : Saisi en référé par la CGT, le tribunal du Havre a condamné Renault à suspendre la reprise de sa production sur le site de Sandouville (Seine-Maritime), où travaillent près de 2000 personnes : la sécurité des travailleurs n’y serait pas suffisamment assurée. (Source : Le point)
9h30 : Après une décision de justice lui imposant d’évaluer les risques liés au coronavirus, la direction d’Amazon avait préféré fermer ses entrepôts jusqu’au 8 mai par crainte de payer une astreinte. Elle vient de prolonger cette fermeture jusqu’au 13 inclus et a annoncé se pourvoir en cassation pour contester la décision du 24 Avril. (Source : L’Obs)
Jeudi 7 mai
20h : A l’Université Rennes 1 les étudiants vont devoir passer leurs examens de fin d’année en ligne et sous télé-surveillance. Un logiciel va permettre d’accéder à la caméra de l’ordinateur du candidat et surveiller son identité ainsi que détecter la triche (activité suspecte ou recherche internet). (Source : France Bleu)
17h : 3 policiers ont été condamnés, dont certains à de la prison ferme pour enlèvement et séquestration : le 12 avril dernier, ils avaient contrôlé un réfugié afghan avant de l’abandonner dans un terrain vague après lui avoir infligé des coups. Cette condamnation ne doit cependant pas être l’arbre qui masque les forêts de l’augmentation des crimes policiers depuis le début du confinement. (Source : Le Monde)
15h : La semaine dernière dans le quartier de la Guillotière à Lyon, une femme handicapée a été verbalisée pour avoir dépassé son rayon d’un kilomètre afin d’aller acheter de la viande halal qu’elle ne pouvait trouver dans le quartier du Vieux-Lyon, et alors même qu’elle possédait une attestation en règle. Elle a décidé de porter plainte pour « abus de faiblesse et discrimination ». La police municipale qui a reconnu son erreur. (Source : Lyon Mag)
14h : Le personnel de ménage du Carrefour de Montreuil, est entré en grève illimité afin d’obtenir la prime de risque de 1000 euros que la société Atalian, qui les emploie, refuse de leur verser. (Source : fil twitter @CGTTuifrance)
11h : Au Mans, plus de 50 directeurs d’école sur 75 demandent le report de la rentrée au jeudi 14 mai afin de pouvoir s’organiser au mieux pour appliquer le protocole sanitaire. Ils dénoncent par ailleurs ne jamais avoir été consultés sur le protocole sanitaire. (Source : France bleu)
10h30 : A Rouen, la réouverture des écoles élémentaires a été reportée au 25 mai, et même au 9 juin pour les grandes sections de maternelle. (Source : France Bleu)
10h : L’institut Montaigne a fait paraître ce mercredi une liste de neuf propositions pour faire face à la crise économique. Suppression d’un jour férié, augmentation du temps de travail, extension des horaires et diminution des RTT dans les services publics… : encore une fois il semblerait que ce doit être toujours aux mêmes de payer. (Source : Midi Libre)
9h30 : La SNCF a présenté ce mercredi un plan de redémarrage progressif de ses activités avec pour objectif un retour à la normale fin juin. Seuls les voyages pour raisons professionnelles ou motifs impérieux seront autorisés pour les distances longues, et un filtrage par les forces de l’ordre et la Sureté ferroviaire sera mis en place à l’entrée des grandes gares pour veiller au respect du port du masque. Des masques et du gel hydroalcoolique seront mis en vente dans les Relay et distributeurs. Plus de flics, plus de trucs à acheter : la nouvelle recette pour nous faire préférer le train. (Source : Ouest France)
Mercredi 6 mai
21h00 : À Douarnenez (Bretagne), des parents d’élèves inquiets face aux conditions de réouverture des établissements scolaire ont manifesté aujourd’hui devant la mairie pour dénoncer « un choix impossible ». Ils appellent la mairie à maintenir les écoles fermées afin de ne pas forcer une reprise qui nécessiterait des conditions sanitaires impossibles à mettre en place et de leur permettre de continuer à toucher le chômage partiel. (Source : Le Télégramme)
20h : Le recours déposé par la LDH et la Quadrature du Net concernant l’atteinte au droit à la vie privée et à la protection des données personnelles dans le cadre de l’utilisation de drones par la préfecture de police de Paris a été rejeté. Alors que les images prises par les drones ne doivent avoir pour unique but que d’assurer le respect du confinement, tout porte à croire qu’elles pourraient être exploitées pour d’autres raisons, le stockage des données dépendant de la seule bonne foi des forces de police… (Source : Le Monde)
19h : Les personnels du CHU de Nantes s’indignent d’avoir encore à utiliser des stocks de masques périmés depuis… 2011. Si la CFDT rappelle que la date de péremption de ces masques ne dit rien quant à leur capacité protectrice, Sud s’interroge sur « la facilité à obtenir des masques conformes en faisant ses courses de la semaine pendant qu’un lieu de soin aussi important que le CHU de Nantes écoule de vieux stocks ». (Source : France 3 Pays de la Loire)
18h30 : Plusieurs débrayages ont eu lieu sur des sites Fedex en France pour dénoncer le mépris de la direction : alors que le secteur du transport et de la logistique a été fortement touché par l’épidémie (5 500 cas dont 35 décès identifiés), l’entreprise refuse toujours de verser une prime aux salariés qui ont continué à travailler. (Source : Ouest France)
18h : Sud Éducation a annoncé ce mercredi avoir entamé une action en justice pour obtenir l’annulation en urgence de la réouverture des établissements scolaires le 11 mai. Une pétition intersyndicale appelant à ce qu’il n’y ait « aucune reprise sans garanties sanitaires et pédagogiques » a par ailleurs récolté plus de 50 000 signatures en 48 heures.
17h : Les conducteurs de la Setram, réseau de transports en commun du Mans, ont annoncé qu’ils appliqueraient leur droit de retrait le 11 si leurs revendications n’étaient pas prises en compte. La CFDT et la FO notamment demandent une modification des services et déplorent l’absence de protocoles concrets par exemple sur le nombre de personnes autorisées dans les transports, l’inexistence de marquages au sol et le port de masques par les voyageurs. (Source : Ouest France)
16h : De nombreuses révoltes ont eu lieu ces dernières semaines dans les prisons d’Amérique Latine. Au Vénézuela, la semaine dernière, une mutinerie suite à la limitation du droit de visites s’est terminée par la mort de 47 détenus. Au Brésil, près de 1400 détenus se sont échappés dès la mi-mars. Une autre mutinerie a Bogota (Colombie) s’est achevée avec la mort de 23 détenus. À chaque fois, l’annonce c’est l’annonce de décès du covid-19 ou de restrictions supplémentaires de liberté qui déclenche les révoltes dans ces prisons pour la plupart très surpeuplées où aucune mesure sanitaire n’est envisageable. (Source : TV5 Monde)
14h30 : Le port d’Anvers (Belgique) est en train de tester un bracelet électronique afin d’inciter ses employés à garder leurs distances. Si la direction assure qu’aucune sanction n’est prévue que l’employeur ne connaitra pas la fréquence de vibration des bracelets, la confédération européenne des syndicats regrette ne pas avoir été consultée. Il est aussi à craindre que de tels types de dispositifs de surveillance se généralisent y compris après la crise sanitaire. (Source : Ouest France)
13h : Un homme de 36 ans s’est vu prescrire 4 jours d’ITT en raisons de « lésions superficielles » sur le visage après un contrôle de police à Barbès, durant lequel un flic lui a porté un coup avant de le faire tomber au sol. Agent de sécurité incendie, mais en situation irrégulière, il a été placé en garde-à-vue avant d’être envoyé en centre de rétention, d’où il a été emmené au centre hospitalier de Meaux : là, d’autres médecins ont fait état d’un traumatisme cranien, une fracture du nez, des hématomes et de multiples contusions. (Source : Mediapart)
11h30 : Le patron d’Airbnb, arguant de la crise sanitaire et les mesures de confinement, a annoncé hier le licenciement d’environ 25% de ses 7 500 employés dans le monde. (Source : 20 minutes)
11h : Polémique à l’université d’Orléans qui a demandé des documents confidentiels aux étudiant.e.s précaires afin de leur octroyer une aide exceptionnelle (entre 100 et 1300€). Ainsi, on leur a demandé leur carte vitale et leurs relevés de comptes bancaires. Contrairement au Crous qui est habilité à demander de telles informations, il est interdit aux universités de procéder à de tels contrôles intrusifs. Une fois le président de l’université informé, les demandes ont été annulées. (Source : La République du centre)
10h30 : En Italie, 10 fourgons de police ont été mobilisés pour expulser le piquet de grève devant l’entrepôt TNT à Peschiera Borromeo, dans la périphérie de Milan. Face à un tel déploiement, les grévistes sont parti.e.s. Le syndicat Si Cobas qui prend part à cette grève a aussi fait des actions dans d’autres entrepôts TNT, ainsi que dans des entrepôts de XPO et SDA. (Source : Radio onda d’urto)
10h : Hier dans un communiqué, la Mosquée de Paris annonce penser à attaquer le gouvernement en justice pour discrimination du culte musulman. En effet, la date prévue de reprise des célébrations religieuses a été fixé au 29 mai pour permettre les cérémonies religieuses juive et chrétienne de la Pentecôte alors que l’Aïd est le 24 mai. Elle demande donc d’avancer au 24 mai la date de reprise pour tous les lieux de cultes. (Source : Le Figaro)
9h30 : La CGT refuse de signer le protocole sanitaire pour la reprise fixée au 11 mai de l’usine PSA de Mulhouse (à l’arrêt depuis le 16 mars). En effet les protocoles présentés par la direction semblent loin de la réalité des ateliers. (Source : France info)
Mardi 5 mai
21h : Une nouvelle brigade a vu le jour dans le Sud-Cévennes : la brigade culinaire de Solidarité, constituée de cuisinier·e·s professionnel·e·s : « nous avons voulu mettre à disposition notre savoir-faire et nos outils de travail pour être solidaires en faisant ce que nous aimons : cuisiner pour les autres ». Autodéfense populaire : seul le peuple nourrit le peuple ! (Source : Page Facebook Brigade Culinaire Solidarité Sud-Cévennes)
19h30 : A Milan, Italie, le collectif de livreurs Ubers et autres « deliveroo », dénonce les regroupements de livreurs devant un Mc Donald, sans masques, ni gants contrairement à ce qui est établi à Florence, Bologne et Rome à la demande de la justice. Des plateformes comme JustEat et Glovo ont de plus réactivé le paiement en liquide, au mépris de la santé des livreurs et livreuses. Ces derniè.re.s ont fait des demandes au niveau de la sécurité auprès de la préfecture, aidé.es de syndicats. Pour l’instant les dirigeants de la livraison de nourriture à domicile n’ont pas daigné répondre. (Source : Radio Onda d’urto)
18h : En Italie, la ministre de l’agriculture demanderait à ce que les sans-papiers soient régularisé.es immédiatement avec un permis de séjour de six mois, renouvelable de six mois. Cette mesure devrait concerner au moins 600 000 personnes réduites à la clandestinité mais ce chiffre a été réduit aujourd’hui à 150 000. En effet, la ministre de l’agriculture ne veut régulariser que les personnes travaillant dans ce secteur, « ceux qui sont utiles ». Régularisation pour tou.te.s sans condition de travail! (Source : Radio Onda d’urto)
17h : Plus de 6000 masques ont été produits par environ 150 prisonniers ces dernières semaines. Près d’un tiers sont destinés au ministère de la Justice et aux soignants, et le reste est ira pour les commandes des industriels partenaires, dont le réseau Résilience et la société Boldoduc. Ce sont donc principalement des entreprises privées qui bénéficient du travail gratuit ou presque des prisonniers… (Source : LCI)
15h : Les élus de Guadeloupe, parmi lesquels 29 maires sur les 32 que compte l’île, ont voté hier une motion favorable ce que les établissements scolaires ne rouvrent qu’en septembre. (Source : L’info.re)
14h : Durant ces deux mois de confinement 12 drives de McDo ont maintenu leur activité sous la pression de leur propriétaire Bernard Simmenauer, qui a même bénéficié d’une autorisation gouvernementale pour maintenir son service de vente à emporter malgré les importants risques pour la santé. Les salariés, en plus de ne bénéficier d’aucune mesure sanitaire ont fait l’objets de nombreuses pressions, menaces et humiliations pour ne pas exercer leurs droits de retrait. Certains drives ont fait l’objet de deux droits d’alerte suivis d’inspections du travail. (Source : Street Press)
13h : Plaintes contre des ministres devant la Cour de justice de la République (CJR), référés au Conseil d’État et menaces de commissions d’enquêtes parlementaires de l’opposition, de nombreux recours en justice ont été déposés contre la gestion de la crise par le gouvernement Macron. Le site « Plaintecovid » propose même différents modèles de formulaires de plaintes pré-remplis pour les particuliers. (Source : 20 minutes)
12h30 : En Italie, des chercheurs et chercheuses précaires publient sur la plateforme « UniCOVID 2020 » un texte sur la précarité du monde de la recherche en temps de coronavirus : « La recherche précaire en temps de pandémie ». Cet appel invite à échanger sur comment la crise actuelle influe sur le monde de l’université qui est déjà touché depuis des années par les politiques néo-libérales. Illes dénoncent le silence du ministère de l’enseignement supérieur et invitent à discuter de la situation entre précaires, profs titulaires et doctorant.e.s « afin de construire ensemble la résistance et des alternatives à la (non) gestion de l’urgence par le gouvernement ». Cet appel a été motivé par la discussion d’une loi donnant la possibilité aux universités de mettre fin de façon unilatérale à des bourses de recherche. (Source : radio onda d’urto)
12h : Uber développe actuellement un dispositif de reconnaissance faciale pour vérifier que ses chauffeurs et livreurs portent des masques qu’ils veulent rendre obligatoire. (Source : Usine Digitale)
11h30 : La Poste va progressivement rétablir ses tournées le samedi et rouvrir tous ses bureaux d’ici fin mai. Elle va également proposer un service de collecte de courrier à domicile pour les personnes vulnérables. A partir du 11 mai, les facteurs et factrices recommenceront progressivement leurs tournées 6 jours par semaine. Les facteurs et factrices avaient été parmi les premiers à exercer massivement leurs droits de retrait au début de l’épidémie, vu l’exposition à laquelle ils font face que ce soient dans les distributions ou les centres de tri. (Source : Libération)
11h : Édouard Philippe a annoncé hier la distribution de 200 euros aux jeunes de moins de 25 ans «précaires ou modestes». Une somme largement insuffisante. (Libé)
10h30 : Sur le site de l’opéra Bastille (Paris), les netttoyeur·se·s du sous-traitant EUROP NET se retrouvent sans matériel de protection malgré les demandes faites à la direction. À l’appel de la CNT-SO, ils ont exercé leur droit de retrait, le 04 mai. (Source : carte des colères au travail)
10h : Le projet de loi prorogeant l’état d’urgence sanitaire pose, en article 1er, le fait que « nul ne peut voir sa responsabilité pénale engagée du fait d’avoir, pendant la durée de l’état d’urgence sanitaire […] soit exposé autrui à un risque de contamination […] soit causé ou contribué à causer une telle contamination ». Une forme d’auto-amnistie pour le gouvernement ! (Source : fil twitter @AA_Avocats)
9h30 : Des employés d’Amazon de 6 pays ont décidé de se regrouper au sein d’une même organisation, l’Amazon Workers International, afin de faire remonter des revendications communes, à commencer par la pérennisation des mesures prises pendant la crise sanitaire, comme l’augmentation de deux dollars de l’heure de leurs salaires. Ils demandent aussi l’abolition des représailles à l’égard de salariés qui s’étaient mis en grève pour protester contre l’absence de protection face au covid-19. (Source : l’usine digitale)
Lundi 4 mai
21h : La Quadrature du Net et la LDH ont déposé un référé-liberté en urgence contre le déploiement de drones par la préfecture de police de Paris depuis le début du confinement. En l’absence de cadre légal spécifique quant à l’utilisation des images filmées, ces engins utilisés en renfort des interventions policières violent la loi en plus de nos libertés. Les deux associations plaident également la disproportion du dispositif. (Source : La Quadrature du Net)
19h : La CGT-Santé fait état d’une surcontamination 10 fois supérieure à la population française parmi les personnels soignants, avec une prévalence à 2% (Source : CNews)
18h : Le syndicat FO a déposé dans les Landes une procédure d’alerte afin de permettre aux enseignants d’exercer leur droit de retrait. Le syndicat demande un dépistage généralisé et la fourniture de masques FFP2 comme préalable à la reprise des cours. Un préavis de grève est également déposé, afin de permettre aux personnels de ne pas retourner en cours si le droit de retrait est refusé. (Source : France Bleu Landes)
17h : Amazon a demandé le chômage partiel pour ses six sites français dont l’activité a été suspendue mais cette demande a été refusée par le ministère du Travail. (Source : France Info)
16h : En Italie, la phase 2 commence aujourd’hui, avec des déplacements qui restent limités. Le plus grand changement est au niveau du travail : 4,4 millions de personnes y retournent, en majorité des hommes et des personnes de moins de 50 ans, les personnes dites à risque étant invitées à rester à la maison. 64% de ces retours au travail ont lieu dans le nord du pays, là où l’épidémie a été la plus meurtrière. Les problèmes pourraient se multiplier pendant les trajets : dans le Piémont, un ouvrier a par exemple été contaminé dans le bus le menant à l’usine. Dans les environs de Turin ce sont 80 000 métallurgistes qui retournent au travail aujourd’hui. (Source: Il Manifesto)
15h : Des émeutes ont eu lieu à Mamoudzou (Mayotte) dans la nuit de samedi à dimanche, alors qu’un couvre-feu est en place sur l’ensemble du territoire mahorais. Les flics ont utilisé plus de 300 grenades lacrymogènes, des LBD et des grenades de désencerclement. (Source : France info Mayotte)
14h : Un conducteur de métro de la RATP, syndiqué à l’UNSA, explique n’avoir jamais eu aussi peur d’aller au travail.Il a particulièrement peur d’une deuxième vague, alors que le nombre de passagers s’apprête à tripler, voire à quadrupler avec le déconfinement. Il dénonce également que le 11 mai ne verra ni désinfection, ni tests, et n’exclut pas d’utiliser son droit de retrait. (Source : France Info)
13h30 : Jeudi soir, un homme de 31 ans est mort au commissariat de Saint-Denis après avoir été interpellé pour état d’ivresse selon le parquet. Un médecin lui aurait délivré un certificat de non-admission après qu’il ait été admis en cellule de dégrisement, son état ne permettant pas le placement en garde à vue, mais indiquant qu’il n’y avait pas nécessité de l’hospitaliser. Pourtant son état s’est dégradé au cours de la nuit et a conduit à son décès à 1h30. Une enquête a été confiée à ce même commissariat de Saint-Denis et mais la responsabilité de la police est déjà écartée. (Source : Le Parisien)
13h : Cinq femmes de détenus ont adressé une lettre à la garde des Sceaux, alertant sur les conditions de détention et la situation punitive dans laquelle sont les prisonniers. En effet, en plus du manque de protections, de sécurité, d’accès à une hygiène décente, les prisonniers sont privés de parloirs. Une seule solution : amnistie des prisonniers ! (Source : France info)
12h30 : A partir du 11 mai, le port du masque sera obligatoire dans certains lieux, comme les transports en commun ou bien les écoles. Le non-respect de cette obligation sera sanctionné d’une amende, notamment dans les transports où on donnera « aux services spécialisés de la SNCF et de la RATP, que sont la Suge et le GPSR, la capacité légale de procéder à des contrôles. Et le cas échéant, de mettre des amendes » selon le secrétaire d’État aux Transports. (Source : Le parisien)
11h30 : Plus de 300 maires d’Ile-de-France dénoncent, dans une lettre adressée à Macron, un « calendrier intenable et irréaliste » et demandent le report de la réouverture des écoles, fixée à partir du 11 mai. (Source : Le Monde)
10h30 : Un jeune homme mineur rapporte s’être fait voler par des flics alors qu’il allait au supermarché pour ses parents, à Bondy. En plus de vérifier son attestation de déplacement, les flics l’ont fouillé, ont sorti de ses poches son téléphone et ses Airpods, avant de lui rendre le seul téléphone : « ya plus d’écouteurs casse-toi maintenant ». (Source : page Facebook Urgence notre police assassine)
9h30 : Depuis le 17 mars, près d’un million de contraventions ont été dressés, et 570 personnes mises en GAV avec un procès à la clé. Souvent, le non-respect du confinement a pu servir aux flics à établir d’autres motifs de culpabilité comme trafic de drogue. Des avocats ont déposé des QPC qui devraient être étudiées le 12 mai, estimant que ces mesures répressives portent atteinte au principe de présomption d’innocence. (Source : Le point)
Dimanche 3 mai
21h : La CFDT et la CFTC signent une déclaration commune avec le MEDEF pour une reprise rapide de l’activité économique. Certains ne confinent pas leur colère, d’autres ne confinent pas leur traitrise… (Source : Medef)
18h : Le ministère de l’Éducation a publié le 3 mai les protocoles sanitaires des établissements scolaires en vue de la réouverture annoncée du 11. Alors que le projet de ce protocole mentionnait la distribution de masques aux personnels le 11 mai, il n’est plus fait mention de date dans la version définitive. Cette référence aux masques a également disparu du récapitulatif des consignes générales. Un aveu que des mesures plus strictes ne sauraient être respectées ? (Source : Café pédagogique)
16h30 : Plus de 30 sociétés des journalistes (SDJ) et sociétés des rédacteurs (SDR) dénoncent l’initiative gouvernementale consistant à reproduire, sur un site officiel, un florilège d’articles estampillés fiables, consacrés au Covid-19 : «En distinguant tel ou tel article sur son site, le gouvernement donne l’impression, dans un mélange des genres délétère, de labelliser la production de certains médias. » (Source : blogs Mediapart)
15h30 : Une charte et actuellement en cours de négociation entre entreprises, partenaires sociaux, collectivités locales et réseaux de transport afin d’adapter les mesures de déconfinement à la situation en Ile-de-France. Parmi les mesures envisagées, « maintenir un taux de télétravail le plus élevé possible », le but étant de limiter l’affluence dans les transports. Pour la CGT, cette charte n’abordant pas des questions essentielles comme celle des masques et ne pose rien de contraignant aux entreprises ne reste qu’une « charte de bons sentiments ». (Source : France Bleu )
14h : Plusieurs mobilisations ont également eu lieu pour le premier mai dans le Finistère, notamment à Douardenez où une centaine de personnes se sont réunies, mais aussi à saint-Rivoal, Pont-l’Abbé (29) ou, plus loin, à Surgères (17). (Source : reçu par mail)
12h30 : Une nouvelle permanence de dons aura lieu demain à Lyon Guillotière à l’initiative des Brigades de Solidarité Populaire : RDV ce lundi 4 mai, de 15h à 17h à l’Espace communal de la Guillotière. (Source : page Facebook Brigades de Solidarité Populaire)
11h30 : Les principales sociétés de transport en commun ont adressé un courrier à Édouard Philippe, expliquant qu’ils ne « disposent pas, aujourd’hui, des moyens humains et des matériels de nature à satisfaire » l’injonction qui leur est faite de concilier reprise du trafic à un rythme soutenu et respect des règles sanitaires. Ils en appellent également à une mobilisation des forces de l’ordre pour la régulation des flux. On a décidément hâte de se retrouver confinés dans le métro ! (Source : Le Point)
11h : Alors qu’il est toujours interdit de se promener dans les parcs ou de rendre visite à ses proches, la ville d’Hendaye a cependant décrété qu’il était en revanche possible de redémarrer les chantiers publics depuis le 28 avril. Le protocole de reprise est censé assurer une distance entre usagers et ouvriers, ainsi que des déviations piétonnes. (Source : Sud Ouest)
10h : Activité probablement trop nécessaire pour être davantage arrêtée, la fabrication de produits de maroquinerie Hermes a redémarré. Le responsable local parti communiste dénonce cette reprise : ce n’est pas en fabriquant des sacs à main de luxe que l’on va préparer le jour d’après » : l’usine aurait selon lui s’investir dans la fabrication massive de masques. (Source : France Bleu Dordogne)
9h : Une prison de Marion, dans l’Ohio (USA) compterait 80% de ses 2500 Détenus et 175 matons positifs au covid-19. Le nombre de décès est en hausse dans l’ensemble du pays, qui maintient enfermées pas moins de 2,3 millions de personnes. Ainsi, sur la seule journée du 30 avril, 3 détenus sont décédés à Terminal Island, près de Los Angeles, ou 60% des détenus seraient contaminés. Plusieurs révoltes ont eu lieu dans des prisons de Washington et du Kansas, alors que le nombre total de détenus positifs est estimé à plus de 13 000. Libérations des enfermés ! (Source : TV5 Monde)
Samedi 2 mai
20h30 : Ni férié, ni confiné, le premier mai des livreurs à vélo a rimé, comme les autres jours, avec précarité. Cependant, les Brigades de solidarité populaire de Nantes ont procédé à la distribution de 90 masques de protection lavable grâce au travail des couturiers et couturières solidaires. #SeulLePeupleSauveLePeuple (Source : page Facebook Brigades de solidarité populaire Nantes)
19h : Hier, une grève a été lancée par des intérimaires d’un entrepôt Auchan près de Clermont-Ferrand, pour dénoncer le fait que le groupe refuse le versement de la prime Covid-19 aux précaires, pourtant les plus exposés. (Source : page Facebook CGT Groupe Randstad France)
17h30 : Malgré le confinement, plusieurs mobilisations en extérieur ont eu lieu hier : à la Villeneuve (Grenoble), de nombreuses banderoles ont été accrochées devant des lieux symboliques comme la CPAM, la DIRECCTE ou encore la CAF. Une manif de quartier a également eu lieu dans le quartier de l’Abbaye, ainsi qu’au niveau du Pont Saint Laurent, où 6 personnes ont été interpelées. À Rennes, c’est un premier mai « féministe et déconfiné » qui a vu plusieurs rassemblements dans différents quartiers de la ville, avec banderoles, pancartes et slogans. Les flics ont procédé à des contrôles d’identité et d’attestations. À Paris, Des arrestations ont eu lieu d!s la fin de matinée Place de la République lorsque quelques personnes ont brandi des banderoles. À Lyon, trois rassemblements ont réuni chacun une cinquantaine de personnes, mais celui de la Guillotière a également ramené des flics en nombre qui ont poussé et gazé à bout portant les manifestants. (Source : cric grenoble, expansive, Paris Luttes Info, Rebellyon)
16h30 : Dans le cadre du renouvellement de l’état d’urgence sanitaire, Castaner a annoncé l’élargissement de la liste des personnels qui pourront nous contrôler : en plus des gendarmes et policiers, les adjoints de sécurités et agents de sécurité assermentés dans les transports pourront également sanctionner le non-respect des mesures de confinement dans les transports, ainsi que les réservistes de la police et de la gendarmerie et les gendarmes adjoints volontaires. (Source : Le Figaro)
14h30 : On en sait désormais plus sur le traçage qui nous attend : le gouvernement veut mettre en place un fichier nominatif avec 3 niveaux d’information : Les médecins et centres de soin recueilleront les coordonnées de l’entourage immédiat de la personne infectée. Des agents de l’assurance maladie recenseront les connaissances sociales et au travail. Enfin des personnels de la Croix-Rouge ou du personnel des CCAS, des « brigades d’anges-gardiens » analyseront les « chaînes de contamination élargies ». Brigades d’ange-gardiens VS brigades de solidarité populaire : nous avons déjà choisi notre camp ! (Source : Midi-Libre)
11h30 : À New-York, près de 12 000 locataires ont participé à une grève des loyers. Alors que plus de 30 millions de personnes se sont retrouvées au chômage suite à la crise sanitaire, une grève des loyers d’une telle ampleur n’avait pas eu lieu depuis les années 30. (Source : Ouest France)
11h : À l’hôpital de Guingamp, un préavis de grève est déposé pour le 5 mai par la CGT : les personnels dénoncent une direction qui ne vit et voit que par l’aspect financier, qui prend les RTT des soignant-e-s pendant la crise sanitaire, et avance seule sans consulter les organisations syndicales pour publier des guides de « gestion des ressources humaines ». Pour le 1er mai, une manifestation de voitures a eu lieu devant l’hôpital avec notamment des slogans revendiquant « du fric pour l’hôpital public ! » (Source : carte des colères au travail)
10h30 : Nouveau décès d’un ouvrier en entrepôt atteint du Covid-19, à 54 ans. Il travaillait au Coudray (Essonne), chez Kuehne-Nagel, un sous-traitant logistique qui gère notamment l’approvisionnement des hypermarchés en France. Militant syndical, un hommage lui a été rendu par la CGT91. (Source : fil twitter @DavdGaborieau)
9h30 : Plusieurs Ordres de professionnels de santé dénoncent la vente annoncée de masques par la grande distribution, qui révèle l’existence de stocks et de circuits de livraison de grande ampleur, alors qu’eux-mêmes ont travaillé dans des conditions dangereuses depuis des semaines : « Toute guerre a ses profiteurs », « c’est la surenchère de l’indécence » écrivent-ils. (Source : 20 minutes)
Vendredi 1er mai
16h30 : Le syndicat FO de l’hôpital de Laval (Mayenne) dénonce la « surexploitation » des étudiants infirmiers et aides-soignants utilisés comme « main d’oeuvre bon marché » durant la crise sanitaire. Les étudiants ont ainsi été rémunérés parfois 14 euros pour une nuit de 10h, remplaçant parfois des infirmières diplômées. Ces pratiques seraient loin d’être isolées en France, et la prime de 1000 euros ne serait versée qu’à ceux ayant exercé au moins 4 semaines du 1er avril au 30 mai, ne concernant donc pas les étudiants mobilisés de façon plus ponctuelle. (Source : Ouest France)
14h30 : La Brigade de solidarité populaire de Montreuil (93) a été nassée par les voltigeurs lors d’une distribution solidaire de nourriture sur la place du marché … Des amendes ont été distribuées aux brigadistes. Face à la répression la solidarité est notre arme ! (Source : page facebook Brigades de Solidarité Populaire)
13h30 : A Bouc Bel Air (Bouches-du-Rhône), un salarié de l’entreprise de sécurité Séris à été exclu par mail du site Amazon pour avoir exercé son droit de retrait. Malgré la récente condamnation de la multinationale à restreindre ses activités, Amazon continue ses activités, et remplace ses salariés en CDI par des dizaines de contrats intérimaires précaires. (Source : La Marseillaise)
11h30 : Au Mans, les syndicats de la SETRAM (réseau de transports en commun) se plaignent de ne pas être associés aux réunions de préparation du déconfinement. (Source : Ouest France)
11h : Le « plan de continuité pédagogique » du ministère de l’enseignement supérieur instaure une télé-surveillance pour les examens passés à distance. Parmi les outils des fournisseurs conseillés : reconnaissance faciale, vidéosurveillance avec analyse comportementale, détection sonore de bruits suspects. (Source : la quadrature du net)
10h30 : Hier dans le Michigan, aux États-Unis, des hommes armés, notamment issus des rangs des partisans de Trump et de l’extrême-droite, sont entré dans le Capitole du Michigan, où étaient réunis des parlementaires, afin d’exiger l’assouplissement des mesures de confinement. (Source : Le Parisien)
10h : Un homme a été retrouvé mort dans une cellule de commissariat à Albi, mardi 28 avril. Les morts et blessures graves entre les mains de la police s’accumulent ces dernières semaines dans un contexte de renforcement de l’appareil policier. (Source : page Facebook Nantes Révoltée)
9h30 : L’Office Public de l’Habitat a finalement refusé la suppression des loyers du mois d’avril qui avait été proposée par la mairie Bobigny. Grève des loyers partout ! (Source : France Info)
Jeudi 30 avril
21h30 : Dans plusieurs villes d’Italie, des débrayages et des grèves ont eu lieu dans plusieurs entrepôts UPS en hommage à Henry Tatlonghari, ouvrier UPS décédé du #COVID19 à l’âge de 43 ans. Contraint de poursuivre le travail pendant la pandémie, il en est mort. (Source : fil twitter @DavidGaborieau)
20h : Sur une base logistique d’Auchan, près de Clermont-Ferrand, 80 intérimaires ont débrayé lorsque le directeur du site a annoncé qu’il n’y aurait pas de prime de 1000 euros pour eux. Ils étaient soutenus par 200 ouvriers embauchés. (Source : fil twitter @cgtinterim)
19h : Bienvenue aux stéphanois dans la liste des habitant·e·s surveillé·e·s par des drones ! Un commissaire interrogé par les médias a d’ailleurs du mal à cacher sa joie : « au sein de la direction départementale de la sécurité publique, on se prend à espérer que cet outil puisse profiter au service au-delà de la période de confinement. Les déclinaisons pour le rendre utile au travail quotidien des policiers ne manquent pas ». Dans ce travail « utile », est notamment envisagé la surveillance des abords du stade et les supporters de l’ASSE. (Source : numero zero)
18h30 : À Toulouse, le Centre d’Autodéfense Sanitaire et Alimentaire offre ce soir son premier repas solidaire ! (Source : page Facebook CASA – Toulouse)
16h : Aux États-Unis, les multiples formes d’arrêts du travail qui se sont multipliées ces dernières semaines dans le secteur de la distribution et de la logistique devraient culminer en une grève massive ce vendredi 1er mai : les travailleurs d’Amazon, While Foods, Instacart, Calmard, FedEx ou encore Target ont annoncé un mouvement afin de dénoncer l’insuffisance des mesures de protection mises en place par leurs directions, qui font dans le même temps des bénéfices record.
15h30 : A partir du 4 mai, des masques gratuits seront distribués à St-Malo. Mais pour en bénéficier il faudra se présenter avec sa carte d’électeur et un livret de famille pour les plus jeunes. Une distribution qui exclut donc celles et ceux qui ne votent pas, ou ne peuvent le faire faute de bons papiers. (Source : actu.fr)
14h : Deux avocats pénalistes réclament dans une tribune réclament une amnistie, alors que « quasiment aucune mesure n’a été envisagée pour protéger les détenus ». Dénonçant les effets d’annonce du gouvernement sur le désengorgement des prisons, celui-ci est selon eux davantage dû à l’activité réduite des tribunaux qu’à des libérations massives de détenus pour raisons sanitaires. (Source : Libération)
13h : Alors que Blanquer a annoncé le maintien de l’oral du bac de français (ce qui rend donc particulièrement probable son annulation), dans une version réduite comprenant moins de textes à préparer, des professeurs dénoncent l’extrême difficulté de boucler le programme, y compris dans cette version réduite. Pour le SNES, la sécurité sanitaire permettant à l’épreuve de se dérouler est également loin d’être assurée : une pétition demande l’annulation de l’épreuve. (Source : France 3 Bretagne)
11h30 : Le gouvernement devrait prolonger l’état d’urgence sanitaire au moins jusqu’à fin juillet (en attendant de faire passer ses dispositions dans le droit commun ?). Des avocats craignent une nouvelle « banalisation du registre de l’exception », tandis que depuis le 23 mars, le gouvernement a adopté 31 ordonnances, dont aucune ne concerne directement la situation sanitaire, et que plus de 1000 arrêtés préfectoraux (instaurant des couvre-feux, limitant les déplacements, etc.) ont été décidés. (Source : Bastamag)
11h : La reprise du travail dans le secteur du bâtiment n’a pas fait été soumise au respect minimum des mesures de protection. Des inspecteurs du travail, qui dénoncent par ailleurs subir des pressions de leur hiérarchie, et être limités aux déplacements « urgents » et « graves », témoignent d’ouvriers et techniciens se protégeant « avec des cagoules en tissu plutôt que des masques » ou de sites sur lesquels « aucune installation sanitaire reliée à l’eau », ou encore d’une entreprise ayant fait signer à ses salariés des attestation sur l’honneur d’absence de symptômes afin de se décharger de toute responsabilité. Le guide de reprise du travail qui avait été publiée par l’OPPBTP avec le soutien du ministère du travail est loin des réalités des chantier et donc difficilement applicable. (Source : France Info)
10h30 : Le dispositif de chômage partiel mis en place par le gouvernement depuis le début du confinement ne créant aucun droit à la retraite (contrairement au vrai chômage), certains salariés pourraient perdre des trimestres entiers, notamment ceux des secteurs de l’hôtellerie, de la restauration et du tourisme, qui pourraient rester au chômage partiel jusqu’à la fin de l’année. (Source : L’Express)
10h : Près d’Orléans, un adolescent de 13 ans s’est fait casser une côte lors d’une interpellation pour non-respect du confinement. Il rapporte avoir été plaqué au sol et menotté, et avoir reçu des coups de poing et de genou. Le certificat médical fait état d’hématomes au bras, de dermabrasions et d’une côte cassée, et établit 5 jours d’ITT. Le père a annoncé porter plainte pour violences aggravées sur mineur. (Source : BFMTV)
9h30 : Alors que la fermeture des établissements a privé de nombreux élèves d’un accès à un repas de midi économique, leur réouverture pouvait permettre aux familles plus précaires de moins subir la situation de détresse alimentaire dans laquelle elles se retrouvent. Mais Blanquer a émis l’idée ce mercredi d’une adaptation locale des établissements, avec, dans ceux où la cantine ne permet pas le respect des règles sanitaires, la nécessité pour les élèves d’apporter leur repas à l’école. Rien n’est donc fait pour réduire les inégalités ! (Source : BFMTV)
Mercredi 29 avril
21h : Conscient·e·s que les femmes restaient parfois en retrait ou n’osaient pas exprimer leurs besoins devant des hommes, les Brigades de Solidarité Populaire de Paris 11-12-19-20 vont lancer des maraudes non-mixtes lors desquelles seront distribués repas, produits d’hygiène féminins et numéros utiles à appeler en cas de violences sexistes et sexuelles. Solidarité transféministe populaire !
19h : Alors que la direction d’Amazon a décidé de laisser ses entrepôts fermés jusqu’au 6 mai, la CGT, la CFDT et Sud proposent une reprise progressive d’activité : une première étape d’une dizaine de jours pour préparer une reprise limitée, avec effectifs réduits et organisation révisée ; une seconde d’environ un mois, avec reprise d’activité complète. Mais l’ordonnance de réduction des délais de consultation des CSE pourrait favoriser la direction d’Amazon. (Source : BFM)
17h : Alors qu’Édouard Philippe a annoncé les mesures à prendre dans les transports en commun pour le déconfinement, la CGT-RATP assure qu’il sera « impossible » d’y faire respecter la distanciation physique. Pour le délégué Sud-Rail, il sera tout aussi impossible de faire respecter la règle du un siège sur deux. (Source : LCI)
15h : En Italie, les précaires de l’éducation se mobilisent : le gouvernement vient d’annoncer l’ouverture des concours pour l’admission de nouveaux professeurs en août ou octobre, alors que la situation sanitaire ne le permettrait pas, et va clore les contrats des précaires au mois de juin pour en sélectionner d’autres en août. De plus, ce concours fonctionne en grande partie au « mérite », alors que les professeurs précaires (vacataires, renouvelables tous les ans) sont exploité.es et de plus en plus mobilisés avec la crise actuelle. La Coordination des précaires auto-organisé.es de l’école (Coordinamento precari della scuola autorganizzatti) a déployé une banderole à Milan, les deux manifestant.es ont été contrôlé.es et verbalisé.es par la flicaille. Le système scolaire italien se caractérise par une précarisation accrue des professeurs, et constitue un bon avant-goût de ce que nous prépare Blanquer. (Source: Radio Onda d’urto)
12h : Édouard Philippe annonçait ce mardi que le retour à l’école se fera sur la base du volontariat à partir du 11 mai. Cependant, à partir du 1er juin, les parents bénéficiant d’un chômage partiel pour garde d’enfants devront, pour continuer à en bénéficier, fournir une attestation à leur employeur pour justifier que l’établissement scolaire de leur enfant n’est pas en mesure de l’accueillir. Le retour en classe est donc soumis à la volonté de l’établissement scolaire, non pas à celle des parents comme annoncée, et ce sont les familles les plus précaires qui seront poussées à retourner au travail et à mettre leurs enfants à danger. (Source : BFMTV)
11h30 : Les délais de validation des accords collectifs non majoritaires dont l’objet est de faire face aux conséquences de l’épidémie sont réduits : ils passent d’un mois à 8 jours pour les accords conclu avec des organisations syndicales ayant recueilli entre 30 et 50% des suffrages exprimés, et de 15 à 5 jours pour les entreprises de moins de 11 salariés sans délégués syndicaux, et d’un mois à 8 jours pour les entreprises d’au moins 50 salariés sans délégués syndicaux. (Source : Tissot Édition)
10h30 : Le secrétaire d’État à l’Économie met en garde les entreprises qui envisagerait de maintenir le chômage partiel après la reprise progressive daté au 1er juin, qui va commencer à être limité. (Source : BFMTV)
10h : Blanquer a annoncé ce matin le maintien de l’oral du bac de Français, se réservant toutefois la possibilité de l’annuler si les conditions sanitaires n’étaient pas adaptées. (Source : BFMTV)
9h30 : Au Val-Fourré à Mantes-la-Jolie, plusieurs habitants ont été verbalisée pour non-respect du confinement alors me qu’ils n’ont jamais été contrôlés par la police. Certains ont même reçu des contraventions attestant de leur présente sur des lieux où ils n’étaient pas. S’ils voulaient contester au tribunal, ce serait cependant leur parole contre celle des flics… (Source : Mantes-actu)
Mardi 28 avril
20h30 : En Suisse, le syndicat Unia dénonce s’être vu refuser l’accès à de nombreux chantiers, une interdiction qu’il interprète comme des représailles face à son opposition à la réouverture des chantiers durant l’épidémie. (Source : la Tribune de Genève)
19h30 : Dans un communiqué, Sud Éducation réagit au nouveau plan annoncé pour la réouverture des établissements scolaires. Le syndicat dénonce notamment l’insuffisance des éléments donnés sur le plan sanitaire et revendique de ne rien réouvrir avant septembre, comme y invite le conseil scientifique. Il appelle également les personnels à exercer leur droit de retrait dès le 11 mai, et annonce avoir entamé une procédure judiciaire contre la réouverture. (Source : page Facebook Sud Éducation)
18h30 : Le président de la Confédération des Syndicats Médicaux Français s’inquiète de l’annonce d’Édouard Philippe sur la mobilisation des médecins et infirmiers libéraux dans le cadre des « brigades d’enquête covid ». Il serait en effet demandé à ceux-ci de déclarer les malades et d’identifier les cas contacts, et assistés par des « brigades » composées de personnels des CPAM, conseils départementaux, CCAS ou autres organismes tels la Croix Rouge : autant de personnes qui auraient donc accès à des données médicales, ce qui constitue un risque de « banalisation » de l’accès à ces renseignements confidentiels. (Source : L’indépendant)
15h : Finalement, le plan de déconfinement qui va être présenté cet après-midi à l’Assemblée n’impliquera pas l’application StopCovid, au sujet de laquelle un débat et un vote auront lieu ultérieurement. (Source : BFM TV)
14h : Alors que l’arrivée des masques grand public en pharmacie serait imminente, le gouvernement refuse de fixer un plafond à leur prix. Comme d’habitude, il sera plus facile pour les riches de préserver leurs vies que pour les pauvres. (Source : Le Parisien)
12h30 : Une victime de plus qui trouve la mort après avoir croisé le chemin de la police. Un jeune de 14 ans est décédé à Clermont-Ferrand, après s’être engouffré avec la voiture qu’il conduisait dans la devanture d’un commerce pour échapper à un contrôle de police. (Source : France bleu Clermont-Ferrand)
12h : Suite à la mise en GAV d’une jeune femme pour avoir mis une banderole « Macronavirus, à quand la fin ? » sur sa maison à Toulouse, de nombreuses personnes ont repris le slogan en signe de soutien partout en France. Dans un autre quartier de Toulouse, Bonnefoy, un habitant a ainsi également reçu une visite des flics lui demandant de retirer la banderole sous peine de garde-à-vue. Ces interventions policières feraient suite à la demande du procureur de Toulouse et sont dénoncées par la LDH. (Source : France 3 Occitanie)
11h30 : Après la découverte de 18 patients et plus d’une vingtaine de personnels contaminés, les personnels de l’hôpital de Périgueux réclament des excuses à la directrice de l’ARS qui avait estimé que ces contaminations étaient dues à des erreurs des personnels. (Source : Sud ouest)
10h30 : Selon la Quadrature du Net, l’application gouvernementale StopCovid serait « inutile, dangereuse pour nos libertés, et pourrait même aggraver la situation sanitaire ». Alors qu’il faudrait qu’entre 80 et 100% minimum de la population l’installe, seulement 77% de la population ont un smartphone, et ne savent /veulent pas toutes utiliser le bluetooth. L’insuffisance de tests réguliers, de même que les endroits densément peuplés augmenterait le nombre de faux-positifs. D’un autre côté, la méfiance entrainée par un tel outil de surveillance pourrait au contraire inciter à cacher ses symptômes. Enfin, la promotion d’ne telle application renforce la croyance aveugle dans la technologie et la surveillance comme principales réponses aux crises sanitaires ou écologiques, en nous détournant des vraies solutions de fond. (Source : La quadrature du net)
9h30 : Des requêtes – dont une quarantaine à Rennes – ont été déposées par des avocats dans une trentaine de communes, demandant la nomination d’un « expert indépendant » afin d’enquêter sur la situation dans les prisons. Ils demandent également une réduction significative du nombre de personnes incarcérées, l’évacuation sanitaire des plus vulnérables, et un recours massif à la grâce individuelle. Free them all ! (Source : Ouest France)
Lundi 27 avril
18h : Nouvel épisode dans la saga Amazon : l’entreprise a annoncé qu’elle ne rouvrira pas ses sites français avant le 6 mai. La direction craint que « même un taux infime » de produits non permis la pénalise de l’astreinte d’un milliard d’euros par semaine à laquelle la justice l’a condamnée. (Source : La République du centre)
17h : La CGT dénonce le versement de 4 milliards d’euros de dividendes par l’entreprise pharmaceutique Sanofi à ses actionnaires (parmi lesquels BlackRock). Le syndicat pointe également l’hypocrisie de l’entreprise qui de vante d’avoir versé 100 millions aux hôpitaux, une somme qui ne correspond même pas aux crédits d’impôts qu’elle perçoit chaque année. (Source : Le Figaro)
16h : Alors que l’application à venir StopCovid provoque un certain nombres d’inquiétudes légitimes sur le traçage de masse que l’application suppose, le gouvernement a finalement prévu de passer en force : lors de la présentation du plan de déconfinement demain à l’Assemblée un seul vote unique aura lieu, sans débat sur l’application de traçage. (Source : Les Echos)
15h : Les principaux syndicats de la SNCF et de la RATP s’inquiètent d’une reprise le 11 mai qui ne permettrait pas de garantir un niveau suffisant ou de protection aux usagers comme aux salariés. La CGT cheminots réclame notamment des masques FFP2 pour tout le monde s’il n’est pas possible d’organiser une distanciation suffisante. Du côté de la RATP, l’UNSA demande à ce que le port du masque pour les voyageurs soit obligatoire et rappelle que le respect des règles de distanciation sera ingérable par l’entreprise. (Source : Ouest France)
14h : Un incendie s’est déclaré hier soir à la prison de Fresnes. L’origine du feu serait le jet de projectiles par les détenus. Depuis plusieurs semaines les prisonniers tentent un peu partout de se faire entendre et de réclamer leur libération par crainte de l’épidémie. Feu aux prisons ! (Source : actu.fr)
12h30 : Alors que les syndicats réclament déjà avant la crise sanitaire l’abandon de réforme de l’assurance chômage, et que le nombre de chômeurs catégorie 1 a connu une hausse de plus de 7% au mois de mars, le ministère du Travail a annoncé ce lundi engager « une réflexion avec les partenaires sociaux » afin d’ « adapter rapidement » les règles face à la « situation exceptionnelle » créée par le coronavirus.
12h : Alors que le 1er mai approche et que le confinement rend peu probable la tenue des grands cortèges traditionnels, la CGT Haute-Corse a appelé à un défilé en voiture « pour ne pas se mettre en danger ni mettre les autres également en danger ». Le départ se fera, symboliquement, de l’hôpital de Bastia. (Source : France 3 Corse Viastella)
11h30 : En Italie, 5 personnes (sans symptôme) ont été identifiées positives au covid dans un CRA (CPR en italien) dans la région de Trieste. S’en est suivi une révolte des prisonniers.ères avec matelas incendiés. Révoltes également dans un CRA de la banlieue de Rome (Ponte Galeria, le 24 avril) pour détention abusive de personnes, les matons ont maté la révolte dans la violence, un détenu est encore à l’infirmerie suite à ces violences. De plus, deux détenu.es dont la détention a été prolongée de 30 jours se sont auto-mutilés. Au 24 avril, 250 personnes sont encore emprisonnées dans les CRA italiens. Liberta per tutti.e ! Liberté pour tou.te.s ! (Source : Il manifesto)
11h : Le président du Conseil des Prud’hommes de Paris dénonce l’impossibilité de rendre justice à distance, qui plus est dans un contexte de manque de moyens informatiques. 10 000 dossiers seraient ainsi en attente, dont 2000 à 2500 depuis le 18 mars. (Source : Europe 1)
10h30 : Les brigades d’éducation populaire ont, dès le début du confinement, mis en place un réseau de solidarité autour de l’aide aux devoirs qui permet la mise en relation entre des élèves et des accompagnateurs volontaires. En plus des heures de travail à distance, sont proposées des livraisons de devoirs aux jeunes et enfants n’ayant pas accès à une imprimante. Un appel au don de matériel pédagogique, technologique et artistique est également lancé. #AutoDéfénseEducative #BrigadeEducationPopulaire
9h30 : Dans la nuit de samedi à dimanche, dans les Hauts-de-Seine, une vidéo atteste de plusieurs policiers entourant un homme qu’ils venaient d’interpeller après l’avoir sorti de la Seine. L’homme avait sauté dans le fleuve pour tenter de leur échapper. L’interpellation violente est accompagnée de propos racistes et particulièrement choquants tels que « il sait pas nager, un bicot ça nage pas », ou suggérant à un collègue qu’il aurait du lui « accrocher un boulet au pied. ». L’IGPN, qui a déjà pourtant pas mal de flics à innoncenter en ce moment, a été saisie pour les propos racistes. (Source : Le Parisien)
Dimanche 26 avril
19h : L’annonce d’une prime exceptionnelle de 1500 euros pour les personnels soignants ne répond pas à toutes les inquiétudes : celle-ci ne pourrait en effet concerner tous les personnels que dans les départements les plus touchés ; dans les autres, la prime serait de 1 500 euros pour les agents travaillant dans des services covid+ seulement, et de 500 euros pour les autres services. Le tri entre structures est pour le moment flou, de même que la situation pour les personnels des Ehpad. (Source : France 3 Bretagne)
18h : Les étudiants de la filière santé seront finalement rémunérés comme il se doit en Nouvelle-Aquitaine. Particulièrement mobilisés en première ligne face au covid-19, la plupart d’entre eux interviennent dans le cadre d’un stage, avec le salaire misérable qui l’accompagne. (Source : Le populaire du centre)
17h : Alors que projet d’application de traçage du gouvernement pour le déconfinement avance, la CNIL se félicite « qu’un certain nombre de garanties (sur la protection de la vie privée) soi(en)t apportées » mais invite toutefois à la vigilance. En effet il faudrait que l’utilité du dispositif soit « suffisamment avérée » et « intégrée dans une stratégie sanitaire globale ». Le projet fera l’objet d’un débat et d’un vote mardi à l’Assemblée nationale, à l’issue desquels la CNIL demande à pouvoir se prononcer afin d’examiner les modalités définitives. (Source : L’independant)
16h : À Lyon, le collectif de riverains « La Guillotière en colère » dénonce le non respect du confinement sur les réseaux sociaux et revendique faire appel à la police et à la préfecture du Rhône pour leur demander d’intervenir. La délation se porte bien !(Source : Yahoo actualités)
15h : En Seine-Saint-Denis le taux de verbalisations trois fois supérieur à la moyenne nationale est brandi en exemple par Castaner pour illustrer l’absence de laxisme de la police dans les quartiers populaires. Mais les modalités (racistes) d’interventions policières sont plus à même d’expliquer ce taux. (Source : Libération)
14h : Après un accord avec la CFDT, la CFTC, et FO, Renault va partiellement rouvrir ses sites de Flins et de Sandouville. La CGT a cependant refusé l’accord, et Sud appelle à ne pas reprendre le travail Avant le 11 mai. (Source : Boursorama)
12h : L’utilisation des drones s’est accrue depuis le confinement, dans les territoires ruraux comme urbains. 400 drones seraient ainsi en service dans la police et la gendarmerie, et 400 gendarmes ont été formés à leur pilotage. Des municipalités en ont également fourni à leur police. Jusqu’à récemment réservés à la surveillance des camps de migrants ou des manifestations – 6 ou 7 drones par jour ont par exemple été utilisés pour surveiller la ZAD de Notre-Dame-Des-Landes en 2018), Mediapart a relevé plus de 60 interventions policières en appui sur leur utilisation entre le 17 mars et le 17 avril (contre moins de 10 le mois précédent) (Source : Mediapart)
11h30 : Le site toulousain IATAA diffuse un guide « Loyers, factures: ne plus payer ! Mode d’emploi », afin de donner quelques outils pour la grève des loyers et des factures. De nombreuses initiatives se sont lancées en France afin de mener une campagne de grève de loyers : voir par exemple la page Facebook « Paye pas ». (Source : IAATA)
11h : Aux Etats-Unis, les Indiens Navajo sont touchés de plein fouet par l’épidémie. La tribu indienne est au troisième rang américain pour le taux de contamination, derrière New York et le New Jersey. L’épidémie a mis en lumière les problèmes chroniques de la réserve, dans un contexte de racisme structurel à l’égard des populations indigènes. (Source : Le Monde, via Mars-infos)
10h30 : La décision du gouvernement de rouvrir les établissements scolaires dès le 11 mai va à l’encontre des recommandations du Conseil scientifique, qui proposait plutôt de les maintenir fermer jusqu’en septembre.
10h : Des tests de masse effectués dans 4 prisons des Etats-Unis ont permis d’identifier que 3300 détenus étaient positifs au covid-19, dont 96% ne ressentent aucun symptôme. (Source : news 24)
9h30 : Un appel signé par 125 personnalités demande la libération de Josu Urrutikoetxea, prisonnier basque. Nous avions récemment publié un témoignage de sa conjointe, dénonçant cet enfermement alors que Josu souffre de pathologies le rendant particulièrement vulnérable au covid-19. (Source : Mediapart)
Samedi 25 avril
19h : La CFDT transport routier appel à débrayer le 7 mai dans toutes les entreprises de la convention collective nationale des transports routiers de marchandises et de voyageurs. Elle dénonce qu’aucune prime ne soit prévue pour ce secteur qui compte notamment des ambulanciers, routiers, personnels de logistique mobilisés depuis le début de l’épidémie et dans lequel près de 5500 cas de covid-19 et dpnt 35 décès ont été dénombrés. En leur mémoire, le syndicat invite également ce jour-là à porter un brassard noir. (Source : Ouest France)
18h : En raison du « contexte sanitaire », la validité des titres de séjours, rallongée une première fois de 3 mois en mars, est à nouveau rallongée de 3 mois. Régularisation pour tou·te·s ! (Source : Libération)
17h : Le ministe de l’Économie a annoncé que l’État débloquera 7 milliards d’euros pour éviter la faillite d’Air France. La nationalisation n’est cependant toujours pas à l’ordre du jour, de même que l’idée de débloquer un budget conséquent pour aider les familles précaires plutôt que les actionnaires. (Source : Libération)
16h : Le site internet des Brigades de solidarité populaire est désormais en ligne. Vous y trouverez toutes les informations sur les 48 brigades déjà actives en France, en Belgique, en Suisse et en Italie ainsi que des conseils pour monter votre propre brigade s’il n’y en a pas près de chez vous ! Les brigades, c’est déjà plus de 100 000 masques distribués ainsi que 20 000 repas et colis alimentaires. #SeulLePeupleSauveLePeuple #BrigadesDeSolidaritéPopulaire
15h : Une nouvelle vidéo de graves violences policières a été diffusée. La scène se passe à Toulouse, dans la nuit de vendredi à samedi. Un homme à terre est frappé à coup de muselière par un flic qui a d’abord essayé de faire attaquer l’homme par son chien. (Source : page Facebook Rouen dans la rue)
14h : La ville de Metz revendique fièrement d’avoir rejoint les villes qui utilisent des drones pour faire respecter le confinement. Ces appareils capables de voler à 50 km/h, équipés de caméras, pouvant prendre des clichés, et zoomer jusqu’à six fois et capables de voler permettent surtout de « surprendre les gens » se félicite le commissaire. (Source : BFMTV)
13h30 : Entre le 15 et le 24 avril, à Béziers, 14 personnes ont été jugées et condamnées pour avoir enfreint les règles de confinement. Le procureur de Béziers insiste sur la fermeté dont doivent faire preuves les forces de police et sur la multiplication des contrôles. Toujours pas de masques, mais toujours plus de contrôles ! (Source : Midi Libre)
12h30 : Hier à Saint-Denis, les forces de l’ordre ont envoyés des grenades lacrymogènes et tiré au LBD pour faire respecter le confinement. Comme d’habitude, selon les quartiers l’application des règles n’utilise pas les mêmes méthodes ! (Source : fil twitter @RevPermanente)
12h : Des entreprises agroalimentaires bretonnes ont mis en place un dispositif de prêt… de salariés ! Nommé Agil Emploi et basé sur le « volontariat » et sur un réseau d’entreprises voisines en Bretagne, le projet préexistait en réalité aux mesures de confinement : « Il n’y avait plus qu’à… La crise a fait sauter les dernières petites réticences » selon la DRH de l’entreprise de pâté Henaff. L’opportunisme des capitalistes est décidément à toute épreuve ! (Source : Ouest France)
11h30 : La Fnac fait du chantage à ses salariés en chômage partiel : l’entreprise propose à ses salariés de leur verser le complément du chômage partiel (les 30% du salaire brut non pris en charge pas l’État) s’ils acceptent l’accord sur la renégociation des horaires de travail lors de la réouverture. Cet accord permettra d’ « adapter le temps de travail des salariés en fonction du taux de fréquentation sur les 12 prochains mois », et prévoit ainsi la possibilité de semaines de 43 heures hebdomadaires. (Source : RTL)
10h30 : Le site Mars-info a mis en ligne un guide d’autodéfense juridique en temps de confinement. Au sommaire : contester une amende pour non-respect du confinement ; fouilles ; GAV et convocations ; délit de violation répétée du confinement ; CRA : demande de mise en liberté ; Taule : demande de mise en liberté et aménagement. (Source : Mars-infos)
10h : Alors que le manque de masques est toujours dénoncé dans de nombreux hôpitaux, le CHU de Lille a fait appel à une entreprise textile et un collectif pour leur fournir des masques en tissus. Mais la CGT de l’hôpital dénonce que ces masques sont dangereux car « pas respirables », ce qui pousse les soignants à le toucher et le repositionner : « des agents nous ont dit qu’ils étouffaient avec… ». Le CHU se défend en affirmant que ce masque est protecteur. (Source : France 3 Hauts-de-France)
Vendredi 24 avril
21h : « Macronavirus à quand la fin ? ». Pour avoir placé cette banderole sur son balcon, une femme a été mise en garde-à-vue à Toulouse. Après avoir interrogé les commerçants locaux sur la catégorie policière – squatteurs ? gilets jaunes ? – où ranger ces dangereux adeptes des manifestations confinées, une patrouille de pas moins de 5 policiers est ainsi venue demander aux colocataires de l’appartement de retirer cette banderole. Quelques jours plus tard, l’une d’entre eux était convoquée au poste, où lui a été notifiée sa mise GAV pour « outrage au chef de l’État ». (Source : France 3 Occitanie)
20h : Un homme de 29 ans, sans abri et ne sachant ni lire ni écrire, a été condamné à 3 mois de prison en comparution immédiate après avoir été verbalisé 9 fois pour non respect du confinement. (Source : La Montagne)
19h : Le secrétaire général de la CGT Cheminots, Laurent Brun, a annoncé qu’il n’y aura pas de reprise du travail sans mesures de sécurité suffisantes lors du déconfinement : « les cheminots n’organiseront pas le massacre ». (Source : Le Figaro)
18h30 : Alors que la question de la reconnaissance du coronavirus comme maladie professionnelle est un enjeu important, l’UNSA ferroviaire et FO-Cheminots réclament que cette reconnaissance soit automatique pour les salariés du secteur ferroviaire. Pour le moment, seul le personnel soignant est concerné par l’annonce de reconnaissance automatique faite par Véran il y a quelques jours. (Source : L’Express)
17h30 : 101 prisonniers ont été testés positifs au coronavirus depuis le début de l’épidémie, parmi lesquels 33 sont actuellement malades. D’après les témoignages de prisonniers qui arrivent à franchir les murs des prisons, il est cependant probable que ce chiffre soit sous-estimé. (Source : France Info)
17h : À l’hôpital de l’Aigle (Normandie), la section CFDT Santé sociaux dénonce le surcroit d’activité, et réclame d’avantage de personnels. Le syndicat alerte par exemple sur le fait que les équipes de nuit sont constituées de 2 soignants pour 78 résidents dans un des Ehpad. Il accuse l’ARS pour sa « gestion calamiteuse de la situation », notamment dans la distribution de matériel de protection et le fait que les consignes changent 2 à 3 fois par jour. (Source : Ouest France)
16h30 : Un préavis de grève a été déposé par le syndicat FO à l’hôpital de Saint-Nazaire, pour une grève « à durée illimitée à partir du vendredi 1er mai ». Le syndicat dénonce les annonces d’une « prime catégorielle et disparate en fonction des régions », qui illustre son refus de prendre en compte les difficultés de l’hôpital public, et revendique l’arrêt des fermetures de lits et des réouvertures partout où c’est possible, davantage de moyens humains et matériels et une augmentation des salaires de 300 euros net pour tous. (Source : Ouest France)
16h : La justice a confirmé en appel ce vendredi le jugement du 14 avril imposant à Amazon de restreindre ses activités aux produits essentiels. Elle renouvelle également sa demande à l’entreprise de procéder, en association avec les représentants du personnel, à l’évaluation des risques professionnels. La liste des produits essentiels est cependant élargie, et inclut désormais entre autres les produits « high-tech », « bureau », « informatique » au lieu des seuls produits « alimentaires, médicaux et d’hygiène ». Amazon a désormais 48 heures pour se conformer au jugement, sous peine d’une astreinte de 100 000 euros par jour (au lieu d’un million en première instance). (Source : Le Monde)
15h : Ce vendredi le tribunal de Lille à rejeté la demande de référé de la CGT Commerce et Service qui demandant que Carrefour ferme ses rayons non essentiels afin de de protéger ses salariés. Mais pour la justice « Il n’est pas démontré que l’ouverture des rayons autres que l’alimentaire, l’hygiène, la parapharmacie et la papeterie serait illégale, qu’elle exposerait davantage les salariés du magasin Carrefour Lomme au Covid-19 et qu’il y aurait urgence ou trouble manifestement illicite justifiant d’ordonner la fermeture des rayons autres que ceux cités ». (Source : Le Parisien)
14h : Après la contamination de 18 patients et d’une vingtaine de soignants au centre hospitalier de Périgueux, la directrice de l’ARS a mis en cause le non respect des gestes barrières pas le personnel, alors même que celui-ci n’est pas équipé du minimum de protection nécessaire. Dans son cynisme, l’ARS faire donc des victimes des politiques d’austérité les coupables de leur contamination. (Source : France 3)
12h : En pleine période de confinement, le groupe américain General Electric maintien son plan de licenciement, validé par l’Etat le 5 décembre dernier. Ainsi 70 personnes vont être licenciées à Belfort et 20 à Boulogne-Billancourt, laissant des dizaines de salariés sans possibilité de retrouver un nouveau travail au vu du contexte. (Source : France info)
11h : En Italie, au moins 200 000 familles ont eu des difficultés à payer leur loyer en mars à cause de la suppression ou de la réduction de leurs sources de revenus. Les mesures prises pour le droit à l’habitat ont été pour l’instant : la suspension des expulsions jusqu’au 30 juin (qui pourra être prolongée jusqu’au 1er septembre), et la création d’un fond de 116 millions d’euros qui n’est à l’heure actuelle qu’une annonce. L’association « Diritti per tutti » (Droits pour tous) de Brescia déclare que « les réponses aux problèmes sociaux collectifs doivent êtres sociales et collectives ». Il appellent à la création d’un « Fond extraordinaire pour les loyers qui garantisse le droit à l’habitat… la crise sanitaire se transforme en une pandémie sociale aux proportions jamais atteintes ». (Source: Radio Onda d’urto)
10h30 : En Italie, les travailleur·se·s sociaux travaillant pour des petites associations dénoncent le fait que la pandémie sanitaire devienne sociale. Ainsi, ceux-ci se sont retrouvé·e·s sans travail avec le confinement et donc sans revenus. Ils et elles demandent de pouvoir travailler ou d’avoir le droit d’être payé·e·s par les mairies même s’ils ne remplissent pas leur mission, mobilisant l’article 48 « Cura italia » (Soigner l’Italie) qui « autorise » (et non « oblige ») les administrations communales à payer leurs travailleurs sous contrat. Les travailleur·se·s sociaux ont aussi créé un réseau afin de pouvoir retourner au travail en toute sécurité, leur aide étant nécéssaire à beaucoup de précaires, en ces temps de crise sanitaire et sociale. (Source : Radio Onda d’urto)
10h : Valérie Pécresse a annoncé hier que des masques seraient distribués gratuitement aux usagers des transports en commun en Ile-de-France, dans lesquels elle souhaite rendre leur usage obligatoire. Ceux qui n’en portent pas seront sanctionnés. La prévention, oui, mais surtout la répression ! (Source : BFMTV)
9h30 : Alors que plusieurs pays ont déjà recours à des bracelets électroniques pour suivre les malades du coronavirus, le gouvernement français ne semble pas réticent à la mise en place d’un tel dispositif. L’entreprise Sigfox propose ainsi de tracer les contacts des personne infectés en utilisant un réseau « zéro G », dont les données « appartiendront au gouvernement ou aux autorités sanitaires ». Génial ! (Source : RTL)
Jeudi 23 avril
21h : Le tribunal administratif a rejeté le recours de la LDH contre l’arrêté imposant un couvre-feu dans certains quartiers (populaires) de Nice. L’argument de la mairie est que plus de PV sont distribués dans ces quartiers, ce qui prouverait un moindre respect du confinement. Ces chiffres reflètent plutôt le harcèlement policier d’usage dans ces quartiers. (Source : France Bleu Alpes-Maritimes)
20h : Ce mardi 21, un homme a été victime de violences policières à Beaubreuil (Limoges). Des vidéos d’habitants du quartiers témoignent de l’usage de flash-ball , de 3 policiers s’en prenant à un homme au sol, et de l’usage d’une grenade de désencerclement. Contrôlé une première fois pour vérifier son attestation de déplacement, la scène a eu lieu lors du retour des flics dans le quartier quelques heures plus tard. Mercredi soir, des feux de voiture ont été allumés, et une annexe de la mairie a été incendiée. Les CRS sont intervenus. (Source : Le populaire du Centre)
19h : Génération identitaire a revendiqué la projection de messages islamophobes contre la mosquée de Lyon. Comme à son habitude, l’ultra-droite fait preuve d’un courage exemplaire en profitant du fait que les rues sont vides pour sortir. (Source : Le Parisien)
18h : L’Office Public de l’Habitat de Bobigny (Seine-Saint-Denis) vient d’annuler le paiement des loyers d’avril pour ses locataires. La mesure concerne 4000 foyers, pour un montant de 1,6 millions d’euros. La mesure sera financée pour moitié par l’office HLM, pour moitié par la municipalité, avec un échelonnement sur 5 ans. Pour le moment, les autres bailleurs ne semblent pas vouloir suivre le mouvement. Annulation des loyers partout ! (Source : Le Parisien)
17h : Malgré ses presque 7 milliards de dollars de revenus d’exploitation sur 2019, le groupe Disney a décidé de ne plus rémunérer près de la moitié de ses employés, soit plus de 100 00 personnes, afin d’économiser 500 millions de dollars. L’entreprise continue cependant de protéger les régimes de primes de ses dirigeants, et a maintenu le versement de 1,5 milliards de dollars de dividendes pour juillet. (Source : La Libre)
16h30 : Le tribunal administratif de Lyon a rejeté le recours déposé par l’Ordre des avocats et un détenu, qui l’avaient saisi afin de demander un renforcement des mesures de mises en œuvre à la prison de Lyon-Corbas, estimant que la protection des détenus et les conditions d’intervention des avocats n’étaient pas garantis. (Source : Le Progrès)
16h : Un homme a pris 8 mois ferme et 24 mois de mise à l’épreuve avec obligation de soin, travail et formation, et 150h de TIG à Foix (Ariège) pour avoir craché, ivre, sur des pompiers, en leur disant qu’il était atteint du coronavirus – ce qui était faux. Il devra également indemniser les 2 pompiers de 500 euros chacun. (Source : Ouest France)
15h : La situation des étudiants infirmiers et aides-soignants au Centre hospitalier du Centre-Bretagne inquiète notamment le syndicat Sud Santé Sociaux, qui demande leur rémunération sur la base de leur travail effectif, et non sur leur statut de stagiaire. (Source : Actu.fr)
14h : La CGT Services publics reconduit son appel à la grève pour tout le mois de mai, pour notamment permettre aux fonctionnaires de « se protéger face aux mesures scélérates du patronat et du gouvernement ». (Source : BFMTV)
12h : Les comités sociaux et économique de PSA ont approuvé la poursuite du chômage partiel pour ses salariés après fin avril, avec une possibilité de prolongement jusqu’à fin juin. Les activités vont donc reprendre progressivement « en fonction de l’actualité sanitaire et économique » selon un délégué CFE-CGC. Cependant, le maintien à 100% de la rémunération en chômage partiel au-delà du 30 avril doit être rediscuté. (Source : Ouest France)
11h30 : De nombreuses grandes enseignes ont rouvert progressivement durant ces dernières semaines, assurant avoir mis en place des précautions sanitaires strictes et s’appuyer sur le « volontariat ». Mais pour une grande partie d’entre elles, les contraintes de l’activité ne permettent pas de respecter les mesures de sécurité, tandis que la reprise de la part des salariés s’appuie davantage sur leur précarité que sur leur volonté réelle. (Source : Marianne)
11h : Un préavis de grève déposé par l’intersyndicale nationale et la CGT Calcia, cimentier, a été déposé pour dimanche 21h à lundi 21h afin de protester contre la mise à pied du secrétaire du comité social et économique central et contre « les remises en cause systématiques des droits d’alerte et de retrait », « la remise en cause des mesures gouvernementales au sujet des indemnisations à 100 % , jusqu’au 30 avril, pour les gardes d’enfants et arrêts pathologiques », ainsi que « l’absence de propositions de maintien du pouvoir d’achat des salariés ». (Source : l’Union)
10h30 : Dans un communiqué, l’Envolée exige le rétablissement immédiat des parloirs ou une amnistie générale. L’interruption des parloirs n’est pas une mesure cohérente, alors que les matons entrent et sortent librement et que de nouvelles arrivées ont lieu chaque jour. Autre exemple : les conditions pour l’autorisation des visites en EHPAD « ressemblent à s’y méprendre au déroulement normal d’un parloir en prison. (Source : L’envolée)
10h : Le ministre de l’économie Bruno Le Maire a annoncé vouloir rouvrir les commerces dès le 11 mai (sauf les bars et restaurants), avec une possibilité de progressivité en fonction des régions. Le déconfinement général semble donc être acté, alors que le matériel de prévention et les tests ne sont toujours pas largement accessibles. (Source : France 24)
9h30 : En Espagne, l’appel à une grève des loyers par les principaux syndicats de locataires a contraint le gouvernement à quelques mesures sociales. Alors qu’un syndicat dit avoir reçu 15 000 déclarations de grévistes officiels, le gouvernement a décidé d’un moratoire sur les expulsions immobilières durant les 6 mois suivant la fin de la pandémie, et du prolongement automatique des contrats locatifs qui arrivent à terme. Ces mesures sont cependant loin d’être suffisantes, alors que les grands fonds comme Blackstone sont à la tête des parcs locatifs. Faisons-leur payer ! (Source : Mediapart)
Mercredi 22 avril
21h : Un homme de 53 ans, intérimaire dans un atelier Framatone à Romans-sur-Isère (Drôme) est décédé du coronavirus. Cinq autres cas ont été détectés sur le site selon la CGT, qui a déclenché un droit d’alerte our danger grave et imminent, alors que la direction a tardé à distribuer des masques et visières de protection. (Source : France Bleu Drôme)
20h : Alors que la reconnaissance du Covid-19 comme maladie professionnelle est un enjeu majeur pour l’indemnisation des salariés ou fonctionnaires tombés malades, Olivier Véran a annoncé que cette reconnaissance ne serait automatique que pour le personnel soignant. Des associations et syndicats réclament un élargissement de cette mesure, notamment aux secteurs de la distribution, de la logistique, aux éboueurs, travailleurs sociaux, etc. (Source : Ouest France)
19h : Un mois après le déclenchement par la CGT d’une procédure de danger grave et imminente sur le site STMicroelectronics de Crolles (Isère), l’inspection du travail s’est rendue sur place hier. La parution d’un bilan est attendue. (Source : France Bleu Isère)
18 h : Le port d’Anvers teste le bracelet électronique pour contrôler le respect des gestes barrière en vue de la phase de déconfinement. Selon le directeur de l’entreprise de Rombit, qui les confectionne, « depuis l’annonce le 17 avril d’une commercialisation en mai, nous avons déjà reçu plus de 300 demandes d’entreprises au niveau mondial ». L’extension des méthodes éprouvées en contexte carcéral semble décidément un axe important dans la gestion néolibérale de l’épidémie. (Source : Les Echos)
17h : Hier, le gouvernement a finalement accepté que les débats sur le traçage numérique soient suivis d’un vote à l’Assemblée, essayant ainsi de contrer les critiques sur la concentration du pouvoir par l’Élysée dans le contexte d’État d’urgence sanitaire par un semblant de démocratie. (Source : Le Monde)
16h30 : En réponse à sa condamnation à ne plus livrer que des produits de première nécessité, Amazon avait annoncé la fermeture de ses entrepôts jusqu’à aujourd’hui. Finalement, les entrepôts devraient rester fermés jusqu’à samedi inclus. Les organisations syndicales demandent l’ouverture d’une négociation sans attendre le nouveau verdict du tribunal qui doit arriver vendredi. (Source : page Facebook CGT Amazon France Logistique)
16h : Une directive des Transports publics genevois (TPG) « donne l’impression que certains méritent plus de vivre que d’autres » s’insurge un conducteur de l’entreprise. Afin de choisir à qui offrir certaines journées de piquet à domicile, les TPG ont opté pour le critère suivant : ne pas avoir eu d’accidents depuis trois ans ou avoir été considéré comme notoirement méritant l’an dernier. Une conductrice explique que « personne ne fait exprès d’avoir un accident, qui peut venir de la malchance. Avec le virus, ceux qui roulent se sentent en danger. C’est choquant qu’on nous dise: tu es mauvais, tu es puni, tu peux choper le Covid-19.» (Source : Silure)
15h : Suite à la mutinerie du 17 avril à la prison d’Écrouves (Nancy), 2 détenus jugés ce lundi en comparution immédiate ont été condamnés, dont l’un à 18 mois avec mandat de dépôt, alors qu’il devait être libéré en juillet. Les détenus s’étaient révoltés contre l’organisation mise en place en raison du covid. Libérez les prisonniers ! (Source : La Provence)
14h : Énième illustration que toutes les catégories de la population ne sont pas aussi vulnérables face au coronavirus et à ses conséquences : les territoires d’Outre-Mer comptent un taux de décrochage scolaire depuis la fermeture des écoles entre 15 et 25%, contre 4% dans l’Hexagone (un chiffre qui ne reflète cependant pas les fortes disparités dans l’Hexagone selon les régions). (Source : L’Express)
13h : Hier soir de nouvelles émeutes ont eu lieu dans plusieurs villes de France, dans la continuité des révoltes suite à l’accident du jeune à moto causé par la police à Villeneuve-la-Garenne. À la Meinau à Strasbourg, la mairie a fait l’objet d’une attaque au cocktail Molotov, et des tirs de mortier sur la police ont été suivis par 4 interpellations. Dans plusieurs quartiers des Hauts-de-Seine et à Gennevilliers, à Nanterre et Villeneuve-la-Garenne, des tirs de feux d’artifice ont visé la police. (Source : Sud Ouest)
11h30 : Alors que plusieurs restaurants ont réouvert en drive cette semaine en France, la chaine McDonalds aux Etats-Unis est accusée de négligences dans la protection de ses salarié·e·s, dont beaucoup n’ont pas de couverture médicale : des dizaines de grève ont démarré notamment dans les restaurants des grandes villes. Si McDonald garantit un congé payé de 14 jours, les 95% de restaurants franchisés appliquent en revanche leurs propres règles. (Source : Yahoo news)
11h : Le Mexique a voté une loi d’amnistie afin de désengorger les prisons : seront libérés les détenus non récidivistes de délits de vol sans violence, production, transport ou possession de drogue, sans visée de distribution, IVG (qui n’est légal qu’à Mexico et dans l’État de Oaxaca), ainsi que les membres des communautés indigènes n’ayant pas eu accès à un procès équitable.
10h30 : Macron a rencontré hier les autorités religieuses et leur annoncé que la réouverture des lieux de cultes ne se fera pas avant début ou mi-juin. Cette réouverture se fera avec respect des gestes barrières et mesures de distanciation. (Source : Sud Ouest)
9h30 : Selon une enquête d’un syndicat d’anesthésistes, publiée hier, la pénurie d’équipement de protection dans les hôpitaux reste encore importante. Un manque de masques, de gants et même de blouses se fait encore lourdement ressentir, sans parler de l’absence de tests de dépistage. (Source : 20 minutes)
Mardi 21 avril
20h : Une nouvelle brigade de solidarité populaire s’est montée à Lille. Auto-défense sanitaire partout !
19h : À Renault Trucks en revanche, la CGT s’oppose à la décision de la direction de relancer l’activité, après la fermeture obtenue suite à des débrayages le mois dernier. Des équipes devaient notamment reprendre sur le site de Vénissieux hier, mais faute de masques, la reprise a été décalée à mercredi. Le syndicat souligne que les règles de distanciations seront notamment très difficiles à faire respecter dans les ateliers, d’autant que la direction prévoit une reprise à 100% des cadences d’ici trois semaines. (Source : France 3 Auvergne-Rhône-Alpes)
18h30 : Face à la gestion dangereuse de la direction de La Poste qui se félicite d’une augmentation du trafic colis après n’être pas parvenue à garantir la sécurité de son personnel depuis des semaines, mais qui s’apprête à verser 500 millions de dividendes, Sud PTT demande la renationalisation de ce service public. (Source : Solidaires Isère)
18h : La colère des détenus monte dans les prisons corses d’Ajaccio et de Borgo. Des pétitions circulent pour dénoncer l’ordonnance du 25 mars (qui a entre autres conséquences le prolongement des détentions provisoires, la suspension des permissions et aménagements de peine), et les détenus ont débuté une grève des plateaux-repas. (Source : France 3 Corse Viastella)
17h30 : L’équipementier automobile français Valeo a signé un accord avec les syndicats CFE-CGC, CFDT et FO sur les modalités de « déploiement des mesures de sécurité renforcée » pour une reprise progressive de l’activité tout en assurant la protection maximale des salariés. Des accords du même type ont déjà été signés notamment par les constructeurs Renault et PSA. Les entreprises ont donc décidé qu’il était l’heure du déconfinement et de reprendre les productions non-nécessaires… (Source : BFMTV)
16h30 : Une soignante en psychiatrie dans un hôpital en Bretagne témoigne du manque de précautions, des directions des services hospitaliers, qui causent la contamination et la prise de risque des patients et des soignants. En effet les soignants tout comme les patients ne sont testés qu’en cas de symptômes développés, faisant de ces établissements de potentiels nids à virus. (Source : Politis)
16h : Après plus d’un mois d’arrêt et une mise en sommeil le 18 mars, l’usine Toyota à Onnaing redémarre ce mardi 21 avril. C’est donc entre 500 et 600 salariés « disponibles » qui reprennent le travail en devant respecter les procédures de sécurité sanitaire prise par la direction. La CGT s’est prononcé contre la reprise en raison de « risques aux salariés et à toute la population ». (Source : France 3)
15h : Alors que le confinement a entrainé la fermeture du conseil des Prud’hommes, les salariés réclamant des salaires non-payés se retrouvent dans une situation particulièrement difficile. À Paris, 48 Serveurs et plongeurs seraient dans cette situation. Une avocate du Syndicat des Avocats de France dénonce cette fermeture d’un accès au droit « essentiel ». (Source : France Info)
14h30 : Le 17 avril, à Sèvres, un jeune homme de 19 ans a été agressé par des policiers qui se sont arrêtés à son niveau en voiture et l’ont mis au sol avant même de lui demander son attestation. Embarqué au commissariat, il y recevra des coups de pieds alors qu’il est menotté et dit souffrir d’ulcères, si bien qu’il finit par cracher du sang. Déféré au parquet, il a écopé de 300 euros d’amende. (Source : Révolution permanente)
13h30 : Le 20 mars dernier, le gouvernement à lancé un appel aux entreprises privées qui exercent une activité essentielle à garantir une prime de 1 000 euros défiscalisée aux salariés qui travaillent pendant l’épidémie. Un mois après il semblerait que cette prime ne concernera pas les salariés de la grande distribution. (Source : Franceinfo)
13h : Lundi dernier devant la gare de Montpellier, un bénévole du secours populaire aurait subi des violences et insultes lors d’un contrôle de police. Bien qu’il ait présenté ses papiers d’identité et son attestation, les forces de l’ordre n’ont rien voulu entendre et l’on même notifié d’une amende. Le bénévole porte plainte auprès de l’IGPN, le parquet affirmant ne pas avoir encore reçu la plainte. (Source : France bleu)
12h : Neuf personnes ont été arrêtées dans la nuit de lundi à mardi à Clichy-la-Garenne et Rueil-Malmaison « pour détention d’engins incendiaires et participation à un groupement en vue de commettre des violences et ou des dégradations ». Cette répression fait suite à plusieurs mouvements de révolte en banlieue parisienne depuis 2 jours suite à des violences policières. (Source : Le Monde)
11h30 : Le jeune homme blessé gravement samedi dernier à Villeneuve-la-Garenne suite à un choc avec une voiture de police a déposé plainte contre X pour violence aggravées. Deux enquêtes ont également été ouvertes dès dimanche, une contre le jeune et une autre contre X concernant les menaces et outrages contre dépositaires de l’autorité publique. Depuis, des émeutes ont éclatés deux nuits de suites dans plusieurs villes des Hauts-de-Seine, à Gennevilliers, Nanterre et à Rueil-Malmaison. (Source : Le Parisien)
10h30 : Un détenu de Villepinte atteint du Covid-19 a été hospitalisé en réanimation ce week-end. C’est le second détenu de Villepinte placé en réanimation. Un détenu de Melun est également hospitalisé en réanimation. Libérez les prisonniers ! (Source : fil twitter @Francsbes)
10h : Alors que les États-Unis ont déjà enclenché la fermeture des frontières, la suspension du traitement des visas par les consulats et le renvoi des demandes d’asile, y compris pour les mineurs, Trump a annoncé hier dans un tweet qu’il va suspendre toute immigration sur le territoire étasunien. Selon le New York Times, il pourrait dès les prochains jours suspendre l’attribution de cartes vertes et visas de travail, et les travailleurs ayant déjà obtenu des visas pourraient également se voir interdire l’accès aux États-Unis (Source : Le Monde)
9h30 : Aux Etats-Unis, un appel à la grève a été lancé dans les entrepôts d’Amazon, par plus de 300 salariés qui se sont engagés à ne pas se rendre au travail à partir du 21 avril. Ils réclament une amélioration des conditions sanitaires, alors qu’aucune mesure n’a été prise par la direction malgré ses promesses. (Source : Le Monde)
Lundi 20 avril
22h : Dans une tribune, des professeures en lycée professionnel dénoncent l’idée de la nécessité d’une réouverture prioritaire des établissements scolaires dans les quartiers populaires. Elles rappellent que ce sont les politiques scolaires faites de suppressions de poste et de moyens, de réformes des diplômes et de réduction des heures d’enseignement, qui depuis des années creusent les inégalités scolaires. Elles rappellent également qu’il s’agit une fois de plus de remettre les pauvres au travail dans un contexte de risque sanitaire. (Source : Libération)
20h30 : Après la mort d’une migrante irakienne de 47 ans dans un camps surpeuplé, avec plus de 5 000 personnes vivant dans un espace prévu pour 1 000, des mouvements de colère ont éclaté dans un camp de migrants à Vial en Grèce, et un incendie a mis le feu à une grande partie des services administratifs du camp. (Source : 20 minutes)
19h : Alors qu’un véritable déconfinement est loin d’être à l’ordre du jour, Ikea a décidé de relancer ses ventes en rouvrant la possibilité des commandes en ligne avec livraison, ce qui était impossible depuis le 15 mars. Près de 1300 salariés devraient ainsi retourner dans les entrepôts pour préparer ces commandes. Reposant officiellement sur le volontariat, l’intiative a été bien préparée puisque les salaires ne sont, depuis le 12 avril, plus maintenus à 100%, incitant à retourner travailler. (Source : France Inter)
17h30 : Alors que la réponse globale au coronavirus s’est traduite par une fermeture des frontières, l’Italie se retrouve à son tour privée de la main d’oeuvre migrante habituellement bon marché provenant principalement de l’Est de l’Europe. Les principaux représentants du secteur agricole réclament ainsi la régularisation d’une partie des 600 000 sans-papiers qui seraient sur le sol italien, et donc beaucoup travaillent déjà de manière illégale. Un décret devrait en régulariser 200 000 prochainement. Cette mesure s’ajoute à la prolongation de permis de séjours et à l’instauration prochaine de « couloirs verts » pour faire venir des travailleurs de Roumanie. (Source : Les Échos)
14h30 : Une consigne des directions pénitentiaires demande aux avocats rendant visite à leurs clients en détention de signer une attestation sur l’honneur stipulant qu’ils ne présentent « aucun signe clinique de la pathologie Covid-19 » et qu’ils n’ont pas été « en contact étroit avec une personne présentant les symptômes de cette même maladie ». Ils sont également « vivement invités » à se munir d’un masque, alors même qu’aucun de leur est fourni… Si l’administration veut éviter la propagation du virus en prison, une seule solution : libérer les prisonniers ! (Source : La Provence)
13h30 : Le maire de Fontenay-sous-Bois ajoute sa voix à celles et ceux qui demandent la fermeture du CRA de Vincennes. Selon l’Association service social familial migrants, ce sont 8 personnes qui auraient été dépistées positives au covid-19. Si 6 ont été libérées, 2 sont toujours en détention en chambre d’isolement, et le centre de rétention compte encore une trentaine de détenus au total. (Source : Actu.fr)
13h : À Anderlecht (Bruxelles), suite à la mort du jeune homme de 19 ans dans le cadre d’une intervention policière, un juge d’instruction a été saisi. Selon les déclarations du parquet, il aurait lui-même percuté la voiture de police qui arrivait en sens inverse, mais cette version est contredite par les constatations de l’expert de la circulation routière selon qui c’est la police qui l’a percuté. Un témoin dit par ailleurs avoir entendu les flics dire au talkie-walkie « on l’a eu, on l’a percuté ». De Villeneuve à Bruxelles, Mort aux porcs ! (Source : Rtbf)
12h : Au CRA de Toulouse-Cornebarrieu, 5 personnes sont encore enfermées dont de nouveaux arrivants, pour certains transférés de la prison de Seysses, alors que l’État maintient les arrestations et refuse toujours de fermer les CRA malgré la pandémie. Selon de nombreux témoignages de détenus aucun test n’est n’effectué, et aucune mesure de protection n’est appliquée. Le soir du 15 avril, un détenu a fait un malaise, et les pompiers n’ont pu intervenir qu’après 45 minutes, accompagnés d’une intervention violente de la PAF qui l’ont frappé pour le réveiller. Le détenu a décidé d’entamer une grève de la faim dès le lendemain. (Source : Toulouse Anti CRA)
11h30 : Après la mise à pied d’in inspecteur du travail dans la Marne, la CGT, Sud, la FSU et la CNT annoncent saisir l’OIT pour entraves aux missions de l’inspection du travail de la part du Ministère du travail. Plusieurs dizaines de témoignages feraient état d’inspecteurs du travail dissuadés ou empêchés de se rendre sur des sites par leur hiérarchie depuis le début de la crise Covid. (Source : Sud Ouest)
10h30 : Aux Etats-Unis, des militants pro-Trump appellent à rompre le confinement, voire à ne pas porter de masques ou à ne respecter aucun des gestes barrière. Un rassemblement était appelé hier au Capitole, sous des slogans tels que « je préfère risque le coronavirus que le socialisme » ou détournant le slogan féministe « my body my choice ». Des infirmier·e·s de Denver ont tenté de bloquer ce rassemblement en se tenant, vêtus de masques et de leurs tenues de travail, au milieu des routes menant au point de rassemblement. (Source : 7 news)
10h : Preuve supplémentaire du traitement spécifiquement répressif dont font l’objet les quartiers populaires, à Nice, un arrêté spécifique impose un couvre-feu dès 20h dans les quartiers défavorisés (parmi lesquels Las Planas, les Moulins, Notre-Dame, Bon Voyage…). La section de Nice de la LDH a annoncé avoir saisir le tribunal administratif. (Source : Page Facebook LDH Nice)
9h30 : Suite aux brutalités policières survenues dans la nuit de samedi à dimanche à Villeneuve-la-Garenne et Toulouse, plusieurs mouvements de révolte ont eu lieu la nuit dernière dans de nombreuses villes de la banlieue parisienne ainsi qu’à Toulouse.
Dimanche 19 avril
20h : Edouard Philippe a annoncé lors de sa conférence en fin de journée que depuis le 17 mars, 13,5 millions de contrôles avaient eu lieu, et plus de 800 000 infractions relevées. Il a cependant oublié de lier cette forte augmentation de l’activité policière à la forte augmentation des violences policières. (Source : Europe 1)
19h : La FCPE, les principaux syndicats enseignants et les organisations lycéennes réagissent dans un communiqué commun à l’annonce d’une récouverture des établissements scolaires dès le 11 mai. Ils réclament notamment la mise en place d’une politique massive de tests, la désinfection des établissements fréquentés durant le confinement, la fourniture de matériel de protection et une limitation des effectifs. Doivent être dispensés de reprise les personnels ou élèves présentant des facteurs de risques. (Source : La Croix)
17h30 : Les brigades de Solidarité Populaire ne cessent de se multiplier : en plus des différentes brigades qui se sont réparties le territoire de Paris-Banlieue, elles sont aussi présentes à Lyon, Marseille, Nantes, Saint-Etienne, Troyes, Genève et Bruxelles. Ce maillage permet d’assurer la fourniture en produits de première nécessité à un grand nombre de personnes en besoin. Seul le peuple sauve le peuple : autodéfense sanitaire !
15h30 : Dans le Vaud en Suisse, le syndicat Unia réclame que les travailleur·se·s de l’économie domestique « ne fassent pas les frais d’une crise sanitaire qui touche tout le monde » et continuent à toucher leurs salaires y compris lorsque leur travail est suspendu ou empêché. (Source : Page Facebook Unia Vaud)
14h30 : Les responsables syndicaux du port militaire de Toulon et de Naval Group redoutent que la base navale devienne le principal foyer de l’épidémie. En effet, le retour du groupe aéronaval et de ses centaines de marins infectés coïncide avec la reprise de l’activité industrielle, et la direction de Naval Group met la pression pour la reprise des chantiers, qui devienne curieusement essentiels. (Source: Var-matin)
13h30 : En Suisse, la chaine de supermarchés Migros affiche en ville des publicités « Volontaires recherchés », afin de mettre en lien les personnes vulnérables et celles qui voudraient leur livrer bénévolement leurs courses. Alors que la multiplication des initiatives de solidarité se multiplient partout en ces temps de crise, illustrant chaque jour qu’il existe bien des alternatives au capitalisme, ce dernier montre bien sa volonté de garder le monopole y compris sur ces initiatives. (Source : reçu par mail)
13h : Un deuxième jour de grève a eu lieu hier samedi à l’usine de produits chimiques MSSA à Saint-Marcel (Savoie). Les salariés réclament une augmentation de 70 euros, une prime de 1000 euros et 20 euros par jour de présence pour ceux n’ayant pu arrêter de travailler dans cette usine classée Seveso 2 seuil haut. (Source : France 3 Auvergne Rhône-Alpes)
12h30 : La CGT Territoriaux Côte d’Or dénonce les « risques inconsidérés » que certains « chefaillons dans les collectivités » font prendre aux agents du service public, en maintenant des activités non-essentielles comme la tonte de espaces verts, la réouverture des déchetteries, la reprise du travail par des agents atteints de maladie chronique, le refus de placer certains agents en télétravail. (Source : Infos Dijon)
12h : À Londres, ce sont 20 chauffeurs de bus qui sont décédés du coronavirus, faute de mesures de protection suffisantes, et alors même que la fréquentation des bus a drastiquement diminué. Une preuve que ce métier est particulièrement exposant. (Source : France 3 Hauts-de-France)
11h30 : Des milliers d’ouvrières du textile ont bravé le confinement au Bengladesh lors d’une manifestation exigeant le versement de leurs salaires. Les grandes marques occidentales ayant annulé des commandes, les usines qui les embauchent ont suspendu leurs salaires. Plus d’un million d’ouvrières auraient ainsi perdu leur emploi, pour que les grandes marques continuent d’accumuler leurs millions. (source : Guitinews)
10h30 : La CGT Bibliothèques dénonce la mise en place de services de portage à domicile et de drive par certaines mairies. Les bibliothèques ne sont pas des services essentiels en période de crise sanitaire, et de tels services mettent tout le monde en danger. (Source : page Facebook CGT Bibliothèques)
10h : Nuit de violences policières en France : un policier roulant en voiture banalisée a ouvert sa portière de manière à percuter un jeune homme qui roulait en moto. Ce dernier souffre au moins d’une grave fracture ouverte. à Toulouse, une voiture de police roulant à vive allure a également percuté une autre voiture, entrainant l’intervention du SAMU. Après les 4 tués par la police ces derniers jours, l’état d’urgence sanitaire n’en finit pas de révéler la structuration profondément raciste de l’appareil répressif.
Samedi 18 avril
21h00 : Le mot d’ordre de grève des loyers fait son chemin et est de plus en plus repris : à Toulouse, le collectif « on ne paie plus 31 » relaie ainsi un appel international et appelle notamment à manifester à son balcon le soir à 20h pour diffuser le mot d’ordre. (Source : France Bleu Haute-Garonne)
19h30 : Alors que la situation de précarité des étudiant·e·s est un autre front particulièrement difficile en ces temps de confinement, les Brigades de solidarité populaire lancent un appel aux étudiant·e·s pour qu’ils et elles n’hésitent pas à les contacter, que ce soit pour bénéficier de colis alimentaires ou pour participer aux actions. Face à la précarité et à l’isolement, on est pas tout seul !
18h : Alors que jusqu’ici, les parents devant garder leurs enfants, ou les salariés en situation de vulnérabilité par rapport au coronavirus, bénéficiaient d’un arrêt maladie, ils seront à partir du 1er mai en chômage partiel. Ce-faisant, ils ne toucheront plus que 70% de leur salaire brut, contre 90% aujourd’hui. (Source : BFM TV)
17h : Les entrepôts Amazon, pour le moment fermés en France, continuent de tourner notamment aux Etats-Unis, au détriment des salariés qui s’y font récemment contaminer. Pour faciliter leur dépistage, la multinationale a commencé à recourir à des caméras thermiques permettant de mesurer la quantité de chaleur dégagée par les salariés par rapport à leur environnement. Vive le progrès ! (Source : Ouest France)
15h30 : Après les annonces d’Olivier Véran et Castaner pour faire reconnaitre le coronavirus comme maladie professionnelle pour les flics et personnels soignants, l’Académie de médecine s’est dite favorable à l’élargissement d’une telle reconnaissance à tous ceux qui travaillent dans des secteurs essentiels (alimentation, transports, sécurité). (Source : Ouest France)
15h : Alors que les distributions sont depuis le 6 avril réduites à 3 jours par semaine (du mercredi au vendredi), La Poste espère pouvoir ajouter un quatrième jour (le mardi) et l’ouverture de 10 000 points de contacts (contre 8475 aujourd’hui) d’ici la fin du mois. Pour les syndicats, 4 jours consécutifs sans distribution limitent cependant les risques. (Source : France Bleu Marne)
14h30 : Dans une vidéo, un travailleur du Marché d’Intérêt National de Nantes montre ce que contient un carton des masques qu’ils attendaient tant : ni masques chirurgicaux ni FFP2, il s’agit de serviettes avec des élastiques, à découper soi-même. On ne sait si c’est le modèle de masques « grand public » qui a été annoncé récemment. (Source : page Facebook Nantes Revoltée)
11h30 : Un appel porté par plus de 300 responsables syndicaux, politiques, associatifs, et relayé par le DAL réclame la suspension des loyers durant le confinement. Une suspension n’est pas suffisante, alors que les gros bailleurs notamment privés s’enrichissent sur le dos des plus précaires : grève des loyers ! (Source : France Bleu)
10h30 : Alors que la justice a condamné Amazon à fermer les entrepôts liés à la livraison de produits non-essentiels, entrainant la suspension de l’activité des 6 entrepôts en France, le directeur général d’Amazon France Frédéric Duval a déjà annoncé que les livraisons pourront continuer grâce à la mobilisation des entrepôts situés à l’étranger. (Source : L’usine digitale)
9h30 : Au moins 7 plaintes ont été déposées ces derniers jours pour violences policières dans le contexte du confinement. Insultes racistes, humiliations, coups, gazages : contre qui l’État est-il en « guerre » . Contre le coronavirus ou contre les habitants des quartiers populaires ? demande un communiqué. (Source : Fil twitter @UNPA75)
9h : Une mutinerie a eu lieu hier en fin de journée à la prison de Toul-Ecrouves (Nancy, Meurthe-et-Moselle). Une quarantaine de détenus ont bloqué un étage et incendié leurs matelas, selon un délégué FO Pénitentiaire. Des grilles et des caméras ont été cassées. Après intervention des ERIS et des pompiers, les détenus impliqués ont ensuite été isolés. (Source : France Bleu Meurthe-et-Moselle)
Vendredi 17 avril
21h : En application de l’état d’urgence sanitaire, une ordonnance adoptée le 15 avril permet d’obliger les fonctionnaires à poser leurs RTT Et congés pendant la crise sanitaire. La mesure concerne notamment les agents de l’État et des collectivités locales, placés en télétravail ou autorisés à s’absenter durant le confinement. (Source : Vie publique)
20h30 : Une aide-soignante d’un EHPAD de Neuilly-sur-Seine dénonce que « même Covid-positifs, nous continuons de travailler ». Ayant enchainé 3 journées de 12 heures malgré des symptômes, elle a finalement été arrêtée après son dépistage, mais a reçu durant cet arrêt plusieurs appels de sa direction l’incitant à revenir travailler. La CFTC, syndicat auquel elle appartient, a demandé une enquête interne à l’ARS. (Source : Marie Claire)
19h30 : Alors que ses prisonniers ont déjà lancé plusieurs mouvements de révolte, le CRA de Vincennes compte aujourd’hui au moins 4 migrants infectés par le covid-19, « et sans doute plus » selon l’avocat de SOS soutien aux sans-papiers. (Source : France Info)
19h : Un détenu a été dépisté positif au coronavirus à la prison de Domenjod (La Réunion). S’il a été envoyé au CHU, il a avant été en contact avec d’autres détenus. Si son état ne s’aggrave pas, il retournera en prison, au sein de l’unité spéciale covid. La prison n’est pas un lieu pour les malades : libération des prisonniers ! (Source : ipreunion)
18h30 : À Grenoble, la situation est particulièrement difficile pour certaines personnes, parmi lesquelles pour les jeunes majeurs dont le conseil départemental aurait du poursuivre l’accompagnement mais qui ne peuvent finalement compter que sur la seule solidarité militante. Les sans-logis sont quant à eux régulièrement verbalisés par la police municipale, malgré une circulaire du 31 mars qui demande de ne pas les sanctionner. (Source : NPA)
17h30 : Macron se positionne en faveur d’un moratoire sur la dette des pays africains, qu’il juge « indispensable » afin de les aider a faire face à la crise. Ce sera, a précisé le ministre de l’économie « au cas par cas et dans un cadre multilatéral ». Le G20-Finances devrait décider d’un moratoire d’un an pour les 76 pays les plus pauvres dont 40 d’Afrique subsaharienne. La France faisant partie du problème initial de la dette des pays africains, une réelle aide serait de stopper les ingérences françaises en Afrique et d’annuler totalement toutes ces dettes ! (Source : Les Echos)
17h : Le manque de moyens pour les personnels soignants ne s’arrête pas à l’insuffisance de matériel de protection. Aussi révoltant que cela puisse paraitre, l’AP-HP n’est pas non plus en mesure de les nourrir suffisamment. Si en temps normal, les personnels peuvent se restaurer d’un maigre repas pour près de 10 euros aux cantines, celles-ci sont désormais fermées, et le nombre de collations d’ordinaire distribuées en salle de repos n’a pas été augmenté, et restent largement insuffisantes en cette période de surcharge de travail. C’est dans ce contexte qu’un chef de service a par exemple activé son réseau pour que des sociétés privées comme Uber Eats fournissent gratuitement l’hôpital, tandis que d’autres organisent des cagnottes en ligne. (Source : Mediapart)
16h30 : Des collectifs, notamment féministes, ainsi que des syndicats rennais demande à la mairie de Rennes des mesures pour l’hébergement d’urgence et la prise en charge des victimes de violence, ainsi qu’un logement digne pour tou·te·s, alors que les violences conjugales ont augmenté de plus de 30% depuis le début du confinement. (Source : Expansive.info)
16h : Une enquête dénonce la co-gestion, à Marseille, entre pouvoir politique et certaines associations dans la mise en place d’initiatives de « solidarité ». Au final, une chaine avec à un bout, la préfecture, à l’autre, les familles en besoin, et entre les deux, des associations labellisées et des référents chargés d’estimer quelles familles recevront l’aide. Stop à la « solidarité » contrôlée par l’Etat, vive les brigades de solidarité populaire ! (Source : Mars-infos)
15h30 : Un inspecteur du travail a été mis à pied en attendant une possible sanction disciplinaire après avoir adressé des lettres de rappel de la réglementation aux entreprises de son secteur et avoir engagé une procédure de référé contre une structure d’aide à domicile qui n’avait pas pris des mesures suffisantes pour protéger des employées. La CGT dénonce des collusions politiques entre l’employeur et la direction régionale des entreprises de la Marne. (Source : blog Mediapart)
15h : Dans le Loiret, la carte scolaire pour la rentrée 2020 vient d’être dévoilée. Les réprésentant.e.s syndicaux de l’enseignement la dénoncent car elle prévoit la fermeture de 71 postes, dont 25 classes, la suppression des 32 postes de maîtres supplémentaires et de 14 postes en RASED (Réseau d’aides spécialisées pour les élèves en difficulté), alors que ces 46 postes concernent des élèves particulièrement fragilisé.e.s par la crise du Covid-19. Le Directeur académique des services de l’éducation se justifie par une baisse du nombre d’élèves dans le département alors que le problème des classes surchargées est désormais connu dans tout le pays. (Source la République du Centre)
14h : A Saran (Loiret, 45), 5 salarié.e.s d’Amazon ont été contaminé.es au Coronavirus. Ceci montre la nécessité de garder le site fermé, contrairement à la volonté de la direction. (Source: La République du centre)
13h30 : Bruno Le Maire a annoncé hier que l’Etat pourrait prendre en charge les loyers des petits commerces en difficulté grâce à un fonds de solidarité. Ce fonds de solidarité mis en place par l’Etat prévoit 1500 euros maximum d’indemnisation pour les petites entreprises ayant subi au moins 50% de baisse de chiffre d’affaires par rapport à mars et avril 2019 et 2000 euros pour celles menacées de faillite au cas par cas. Toujours rien, en revanche, pour les particuliers. (Source : Le Figaro)
13h : En région parisienne, depuis quelques jours l’Office français de l’immigration et de l’intégration a fermé temporairement sa plateforme téléphonique qui délivrait des rendez-vous pour déposer une demande d’asile, tout comme les guichets des préfectures. Mercredi, 7 associations ont saisi la justice pour atteinte grave et illégale au droit d’asile. (Source: InfoMigrants)
12h30 : À Marseille, le 10 avril, alors qu’avait lieu une distribution gratuite de produits de première nécessité à des personnes exilées, les flics ont tenté de l’interrompre suite à un appel de voisins s’inquiétant du rassemblement devant le local. (Source : Mars Infos)
12h : À l’exemple de certaines pratiques d’entreprises, la direction de l’ENS de Lyon impose 4 jours de congés à des personnels BIATSS, profitant du confinement pour imposer ses décisions sans concertation. (Source : Rebellyon)
11h30 : Le gouvernement a annoncé un plan d’urgence de 110 milliards d’euros de l’Etat, qui servira notamment à aider les entreprises. Une aide d’urgence de 150 euros par famille bénéficiaire du RSA ou de l’ASS, plus 100 euros par enfant sera versée le 15 mai. Les famille ne bénéficiant que des aides au logement toucheront quant à elles 100 euros par enfant. C’est évidemment largement insuffisant. (Source : Le Monde)
11h : En Ile-De_France, en plus du remboursement promis en ce début de mois, 25 euros supplémentaires seront remboursés aux abonnés navigo annuel, et 12 aux abonnés Navigo Senior et Imagine R, afin de couvrir la période de confinement jusqu’au 11 mai. (source : RTL)
10h30 : Fuyant la violence et le génocide en Birmanie, près de 400 réfugiés Rohingyas ont été secourus par les gardes-cotes du Bangladesh après avoir dérivé pendant deux mois. Une soixantaine de réfugiés seraient morts. Ils seront pris en charge par le Haut-commissariat aux réfugiés de l’ONU. Amnesty International a dénoncé « l’indifférence cruelle des autres gouvernements » au sort des Rohingyas. (Source : 20minutes)
10h : Depuis samedi 11 avril, des révoltes ont éclaté dans les CRA de Mesnil-Amelot, Vincennes et Oissel. A Oissel, les prisonniers sont en grève de la faim depuis le 12 avril pour dénoncer le manque de protection : « quand des masques ou du gel sont fournis, c’est qu’il y a déjà des prisonniers malades ». Alors qu’ils réclament leur libération depuis de début de l’état d’urgence sanitaire, les retenus des CRA n’ont encore obtenu aucune réponse de la part de l’administration. (Source : a l’Ouest)
9h30 : En Guadeloupe, certaines communes sont privées d’eau en pleine crise sanitaire. Bien qu’habitués aux coupures d’eau selon « un planning précis et sur douze heures maximum », depuis maintenant 13 jours, il n’y a en fait plus du tout d’eau. Certains reçoivent cependant une facture car l’air qui circule dans les tuyaux fait tourner le compteur. (Source : Libération)
9h : Vendredi dernier la mairie de Lyon à envoyé une équipe de police municipale, 4 ou 5 véhicule de la ville et un camion d’éboueurs, pour expulser un campement de SDF. Les sans abris sont invité à se tourner vers des centres d’hébergements qui ne sont pas accessibles à tout le monde, surchargés, et nécessitent une demande préalable. Des barrières ont été soudées afin d’empêcher toute nouvelle installation. (Source : Rebellyon)
Vous pouvez retrouver la suite du suivi ici.